23 juin 2020 : Wörthersee / Klagenfurt (Autriche)

Aujourd’hui, l’été est bien là.

C’est une chaleur étouffante qui nous réveille dans notre mini camping-car.

Un petit tour au shop du camping en faisant la balade matinale à Lolita pour acheter un bon croisant et un petit pain frais pour mon déjeuner et la journée peut commencer.

J’y ai même acheté du jambon autrichien qui m’a fait trop envie. J’ai pas l’habitude de manger du salé au petit déjeuner mais parfois j’ai besoin de faire une petite folie.

Aujourd’hui, j’avais besoin d’une journée de repos, une journée sans voiture. Alors j’ai décidé de rester une nuit de plus dans ce joli camping avec toutes les commodités à Klagenfurt. 

D’autant plus, qu’ici il y a une plage autorisée aux chiens et quand il fait chaud comme aujourd’hui c’est indispensable.

Nous sommes passées aux deux extrêmes. La pluie et le froid ont laissés la place au chaud et au soleil. Trop chaud pour nous d’ailleurs.

Du coup, pour l’activité du jour, entre deux baignades, j’hésite entre deux choses. Une visite de Klagenfurt ou une marche sur un bout du « round Wörthersee tour » jusqu’à un point de vue.

Je choisis la deuxième.

Après déjeuner, nous allons pour commencer, à la plage, rafraîchir ma petite Lolita qui en a grand besoin.

Il y a de nouveau quelques chiens sympas. Notamment le chihuahua qui était était déjà là hier qui s’est trouvé aujourd’hui un copain yorkshire. C’était trop joli à les voir jouer tous les deux. Je trouve plus joli de voir jouer des petits chiens que des gros chiens, c’est plus calme.

Suite à ça, nous voilà en route pour notre marche. 

Nous suivons pour commencer un premier canal.

Puis un deuxième canal au bord duquel il y a que des propriétés privées.

Rapidement, je me dis que ce chemin n’est pas très intéressant et qu’en plus il fait drôlement chaud. Sans compter que nous sommes sur la piste cyclable et des vélos il y en a plein.

Je m’inquiète aussi pour ma petite Lolita qui, bien qu’elle semble en pleine forme (enfin, si on fait abstraction de ses prises de sang), elle a quand-même passé 12 ans et demi et je ne sais pas si c’est raisonnable de la faire marcher sous cette chaleur.

J’hésite à faire demi-tour, mais finalement nous continuons un bout.

Nous arrivons à un pont pour traverser le canal. Je regarde mon plan et suis étonnée de n’être que là. Ce point de vue est donc beaucoup plus loin que je le pensais. J’hésite encore.

Nous continuons un bout, sur la piste cyclable au bord de la grande route.

Puis par une autre route beaucoup moins fréquentée mais qui commence à monter.

Et c’est là que je décide que nous n’irons pas plus loin.

Et si nous allions profiter de la plage cet après-midi et faire une petite visite de Klagenfurt ce soir, quand il fera moins chaud. Cette idée me plait bien.

Nous refaisons donc le chemin inverse pour retourner au camping.

Au bord du canal, il y a un petit chemin s’enfonçant dans la forêt, je décide de le prendre pour quitter un moment la piste cyclable et c’est très joli.

Par contre, il y a un panneau qui m’inquiète un peu. Je regarde où nous mettons les pieds.

Le temps d’enfiler mon costume de bain et manger rapidement un sandwich au camping, nous voilà à nouveau à la plage.

Mais cette fois-ci, l’ambiance n’est pas la même.

Trois grands chiens complètement hors de maîtrise de leur propriétaire courent comme des dératés sur toute la plage. 

Les petits chiens vont nager dans les bras de leurs propriétaires car se serait suicidaire de les laisser là au milieu par-terre.

Une famille essaie de faire fuir à coups de grands gestes les chiens boulets de canon qui arrivent sur leurs linges ou sur leurs enfants, avant de finalement plier bagages. Les pauvres.

Moi-même, je n’ai pas apprécié voir un labrador arriver en boulet de canon sous mon parasol et sur ma chaise de plage. Lolita s’est vite chargée de lui dire que ça ne se fait pas.

Lancer un bâton à ma petite Lolita s’avère presque mission impossible car il y aura toujours un gros chien pour aller le chercher avant elle. D’ailleurs, elle ne prend même pas la peine d’essayer d’aller les chercher. Et je dirais même que laisser ma petite Lolita sur le bord de l’eau sans que je soie là pour faire rempart est de la pure folie car je ne lui donne pas cinq minutes avant de se faire shooter violemment, ce qui pourrait être dramatique.

Si c’est tous les jours comme ça, cette plage ne va pas tarder à être interdite aux chiens. D’autant plus, qu’apparemment c’est la seule plage non payante de Klagenfurt. 

Dommage, tout ça à cause de quelques irrespectueux qui ne sont pas capable de prendre leur chien en laisse si ils sont ingérables.

La journée s’est d’ailleurs terminée par une bagarre assez violente entre un chien en laisse et un chien détaché. Le jour où les gens comprendrons qu’on ne laisse pas son chien détaché aller vers un chien en laisse, tout ira mieux.

Finalement, on opte donc pour un câlin sous le parasol, que comme d’habitude je n’ai pas réussis à planter, même avec un pied spécial. Donc je me suis contentée de l’appuyer sur la chaise. Heureusement, il n’y a pas de vent, bien qu’il aie quand-même décidé une fois de partir plus loin. En général, Isabelle et un parasol ça se termine toujours comme ça.

Le seul moyen trouvé pour faire nager petite Lolita a été de la prendre sous le bras et l’emmener au large avec moi, là où elle ne risquait plus de se faire bousculer.

Heureusement, une fois les fauteurs de trouble partis, la fin de l’après-midi fut plus calme. Les nouveaux arrivant étaient beaucoup plus sous maîtrise ou en laisse. Chacun allaient chercher leur jouet dans l’eau sans s’occuper des autres.

Nous retournons au camping prendre un petit apéro. C’est sacré l’apéro en vacances.

Départ ensuite à pied pour le centre de Klagenfurt, le long du canal.

Le réceptionniste du camping m’a dit que c’est à 4 km mais sur la carte ça me semblait bien proche. Je me suis dis « il n’y a jamais 4 km ».

Et ben nous avons marché et marché en ayant l’impression qu’on ne verrait pas ce centre ville et environ 1 heure plus tard, nous y sommes. Et ben, il y a pile 4 km. Du coup, j’ai appris que nous faisons environ du 4 km/heure.

C’est passé 20h et je me demande jusqu’à quelle heure ils font à manger dans les restaurants par ici.

Donc mission numéro une, trouver un restaurant.

Sur notre chemin, nous voyons un joli parc avec une belle fontaine et de jolies fleurs rouges. Et aussi quelques jolis monuments.

Nous nous sommes arrêtées au premier restaurant que nous avons vu et qui n’est pas un snack ou un restaurant japonais.

Il s’agit du « Gasthaus im Landhaushof ».

La carte est en allemand, anglais et italiens.

Mission numéro 2, comprendre ce que je vais manger.

Je vais directement dans la rubrique «local dishes». Et là je vois un truc qui commence par zwiebelnroasted alors je me dis que c’est un truc avec des oignons donc ça doit être bon.  

Et voilà mon repas commandé. 

C’était très bon.

Pour le dessert, là encore ce fut compliqué. Le serveur m’a parlé de strawberries alors j’ai dit « I take this » sans savoir ce qu’il y avait avec les strawberries.

Et ben c’était des fraises, de la glace vanille et de la chantilly. C’était très bon.

A propos de fraises, je vois souvent ici des fraises des bois énormes, enfin si c’en est vraiment car j’en ai vue le long d’une haie en arrivant en ville, le long du canal, et j’ai trouvé ça bizarre.

Après souper, petite visite éclair de Klagenfurt car ce n’est pas très rassurant. C’est un peu désert.

Il y a une jolie fontaine avec un bonhomme rigolo. Il est noté quelque chose que je n’arrive pas à traduire. Ça m’aurait intéressée de savoir ce qu’elle représente.

Nous voilà à l’arrêt du bus.

Sauf que je n’avais pas pensé à regarder les horaires. 

Je sais qu’il y a la ligne 20 et la ligne 92 qui arrivent proche du camping.

Quand je regarde l’horaire de la ligne 20, gros coup de chaud car le dernier bus était à 20h30.

Ouf, pour la ligne 92, il y en a un à 23h15. 

Nous avons 45 minutes à attendre et c’est un peu désert donc pas trop rassurant mais espérons au moins qu’il arrive.

Ce qui tombe bien c’est que c’est une zone wifi qui me permet donc de raconter nos aventures du jour sur notre blog, en patientant.

Lolita est épuisée.

Le bus arrivant, nous voilà muselée et masquée pour y monter.

Prochaine mission, prendre un billet de bus.

Il y a bien des machines dans le bus mais elles me demandent une carte que je n’ai pas.

Je me suis dis que j’allais demander au conducteur mais il n’était pas dans le bus et dès qu’il y est entré, il a démarré de suite et en moins de temps qu’il ne faut, nous voilà arrivées à destination.