18 mai 2022 : Rotterdam

Ce matin réveil à 8h.

C’est la visite de Rotterdam qui est au programme.

Le temps de donner les médicaments à Lolita lui donner à manger, se laver les dents et hop on enfourche le vélo.

J’avais deux possibilités : aller à vélo jusqu’à la gare de Voorschoten à environ 3 km ou alors aller jusqu’à la gare de Leiden environ 7 km. Depuis Leiden le train est direct alors que depuis Voorschoten, il fallait changer à La Haye.

J’ai longtemps hésité. Enfin comme d’habitude quoi. Après avoir d’abord voulu aller à Leiden, j’ai finalement décidé que j’irai à Voorschoten.

Arrivées à la gare de Voorschoten, je me suis demandée où j’allais mettre mon vélo car la plupart des places libres qui restaient était surélevées et impossible d’y mettre mon convoi exceptionnel.

Je lui ai finalement trouvé une petite place.

Il nous reste plus qu’à prendre notre train, direction La Haye, ou Den Haag en hollandais. 

Impossible de resquiller en Hollande car pour rentrer dans la gare nous devons avoir un billet pour passer les tourniquets.

A la Haye, je m’achète rapidement un petit déjeuner.

Et en route pour Rotterdam.

Arrivée à Rotterdam, la première étape fut d’aller à l’office du tourisme chercher une carte.

Nous voilà prêtes pour une visite de Rotterdam.

Avant toute chose, je me dis qu’il faut que j’aille aux toilettes à la gare car ensuite je ne suis pas sure d’en trouver et j’ai déjà un peu besoin d’y aller.

Mais voilà, comme partout en Hollande, je me retrouve devant des wc payantes. Non non non et non je ne paie pas pour faire pipi donc je fais demi tour mais je me dis que tout de même, il faut que j’y aille.

Je retourne en arrière, fouille au fond de mon porte-monnaie pour voir si j’ai la monnaie qui me donnerais le droit d’aller aux toilettes et j’insère la monnaie.

Mais voilà, comme j’ai ma petite Lolita, je retiens le tourniquet pour la laisser passer et pas qu’elle se le prenne en pleine tête. Et ben voilà, je n’ai pas le temps de passer avant que le tourniquet ne se bloque. Déjà furax de devoir payer pour aller aux toilettes, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. 

Je m’acharne sur ce pauvre tourniquet pour qu’il me laisse passer sans succès. Il y a une dame qui est là et je lui dis que j’ai payé et ne peux pas rentrer. Elle appuie sur le bouton cancel mais forcément ma monnaie ne reviens pas. Du coup, la dame me dis que je dois repayer pour passer. Je commence sérieusement à m’énerver « I pay…. I pay » et j’essaie de pousser le tourniquet pour lui faire comprendre que j’ai payé et veux rentrer.

Sans succès alors je repars furax.

Puis je me retourne et me dis « zut, c’est déjà inadmissible de devoir payer pour faire pipi alors si en plus on paie et on doit tout de même se retenir jusqu’à je ne sais pas quand, c’est encore plus inadmissible ».

Je retourne en arrière, me glisse, avec peine vu ma souplesse et mon gros sac à dos, sous le tourniquet et je vais faire ce que j’ai à faire.

Bon ben ça c’est fait, me voici bien sur les nerfs et ma pauvre Lolita en fait les frais quand mon énervement est encore augmenté quand je vois qu’elle préfère ruclonner sur place, plutôt que mettre la marche avant pour visiter cette ville.

Dès notre sortie de la gare, Rotterdam n’a rien à voir avec le reste de la Hollande, avec des grands gratte-ciel.

On se croirait plutôt à New York. Quoique, je n’ai encore jamais été à New-York même si c’est un rêve.

Même la gare est un peu futuriste.

Nous prenons une rue piétonne avec de drôles de bonhommes tout du long.

Il y a aussi des bâtiments avec une drôle de formes.

Nous continuons tout droit et arrivons au bord d’un petit canal.

C’est très joli !

Il y a une rue piétonne qui part avec une drôle de sculpture est au fond un bâtiment avec presque pas de fenêtre. Rotterdam doit apparemment être la ville des bâtiments bizarres.

Nous croisons une famille oie, c’est trop mignon. Enfin, je ne suis pas sure que ce soir des oies car elles sont un peu bizarres.

Nous arrivons au port.

Avec une belle vue sur le pont Erasmus.

Je décide de faire un tour en bateau de 75 minutes.

Et là il m’est arrivé un truc de fou. Cette fichue barrière de la langue nous cause bien des déboires.

Devant moi, il y a un monsieur seul. Je dirais environ la soixantaine.

Je l’entends parler avec la dame et je comprends qu’il aimerais faire un tour en bateau mais n’a pas de carte de crédit et ils n’acceptent pas l’argent comptant.

La dame au guichet va chercher quelqu’un qui je pense doit être sa responsable qui lui dit keine card, keine rundfarht.

Le monsieur est parti un petit bout plus loin furax et je le comprends. Il était là, à tourner en rond semblant chercher une solution. 

Ça m’a brisé le cœur.

Du coup, j’ai eu une idée et j’ai été vers lui pour lui demander si ça lui dit que je paie avec ma carte de crédit et qu’il me paie avec de l’argent. Il me dit ok et viens avec moi vers le guichet. 

Mais voilà, on a dut très mal se comprendre. Il faut dire qu’apparemment il est allemand, moi francophone et je lui ai parlé en anglais alors ça fait beaucoup de mélange. Je commande donc deux billets pour deux adultes et un chien.

Mais le monsieur passe aussi au guichet et commande un billet et sort une carte pour payer.

Bon et ben du coup, me voilà avec un billet adulte en trop. Je n’ai pas osé retourner dire à la dame au guichet que finalement, il me fallait qu’un billet donc tant pis, j’aurais payé pour deux.

L’important c’est que tout le monde aie put faire sa balade en bateau.

En route donc pour 75 minutes de bateau dans le port de Rotterdam. Il y a même les commentaires en français.

C’est très intéressant.

Nous passons vers un parc qui semble très joli. C’est un parc où il y a l’Euromast qui est une tour dans laquelle on peut monter. 

Nous passons vers Chiedam qui se prononce « chridame ». Il y a même un moulin.

Nous sommes aussi passées là où ils réparent les bateaux.

Nous passons aussi vers un bateau qui s’appelle le Rotterdam. Il a été bateau pour faire des transatlantiques Rotterdam - New York, puis bateau de croisière, puis maintenant, il est bateau restaurant hôtel qui reste à quai.

On nous a aussi expliqué qu’il y a le long du Rhin des panneaux rouges qui indiquent les kilomètres. En écrivant ça maintenant, je ne vois pas le rapport entre Rotterdam et le Rhin.

C’était une sympathique balade en bateau.

Je décide ensuite d’aller voir vers ce petit parc qu’on a vu depuis le bateau et qui a l’air très joli.

C’est charmant.

Il y a un petit étang.

J’ai un peu faim et je vois qu’ils font des sandwichs aux crevettes alors je me prends un sandwich aux crevettes.

Nous nous baladons dans ce petit parc et voyons l’Euromast.

Nous ne sommes pas montées dans l’Euromast car déjà je ne sais pas si c’est autorisés aux chiens et je dois bien dire que je n’aime pas trop ces trucs en hauteur.

Ce petit parc est vraiment joli il y a plein de gens qui pic-niquent ou se bronzent.

Ma petite Lolita aimerait bien aller dans l’eau. Elle tire pour aller vers l’eau. Mais je ne sais pas si c’est autorisé et l’eau est très sale.

Nous repartons en direction du port que nous longeons un bon bout car j’aimerais aller jusqu’aux maisons cubiques bien plus loin.

En cours de route, je suis fatiguée et je vois que ma petite Lolita aussi.

Je vois des bancs bien confortables, genre chaises-longues, et je décide de m’y installer un petit moment.

À peine installée, je sent un gros coup de pompe venir et je me dis qu’une petite sieste me ferait du bien.

Du coup, me voilà à somnoler à moitié sur mon banc.

Une fois réveillée et prête à reprendre notre visite, je décide de faire d’abord une petite séance photo devant le pont Erasmus.

Ma petite Lolita est fatiguée.

Du coup, je décide qu’elle ne repartira pas en marchant mais dans le sac à dos afin qu’elle puisse se reposer, en continuant notre visite.

Je rencontre quelqu’un qui me demande s’il peut prendre Lolita en photo dans son sac.

Je réponds oui puis nous avons commencé à discuter avec les questions habituelles, « Where are you from ? » « how long you stay here »,…

Puis il a finis par me demander si j’avais un « boy friend » et me dire qu’il veut être mon « boy friend ». Euh, ben moi, je n’ai pas besoin de « boy friend ».

Il m’a demandé mon numéro de téléphone que je n’ai bien sure pas donné puis je lui ai dis « bye,bye ». Il m’a répondu « see you ».

Nous arrivons aux maisons cubiques que je voulais absolument voir.

Je les avais déjà vu quand j’étais enfant et que j’étais venu avec mes parents mais je ne me souviens plus vraiment. Du coup, j’avais très envie de les revoir.

J’adore !

Il y a la possibilité d’aller voir à l’intérieur d’une d’entre elles pour trois euros.

Du coup, je décide d’aller voir à l’intérieur.

C’est assez atypique.

Devant les maisons cubiques, il y a le Oude haven qui est très joli.

Nous longeons un bout un canal pour repartir en direction de la gare.

C’est très joli.

À Rotterdam, il y a des immeubles dont je me demande comment ils tiennent debout.

Un moment donné, je suis perdue, avec ma carte dans les mains à ne plus savoir dans quel sens la tourner et où aller et surtout à ne pas trouver où nous sommes. Je suis une vraie catastrophe avec une carte dans les mains.

Il y a une dame qui vient vers moi et me demande si j’ai besoin d’aide. Je pense qu’elle a vu que j’étais perdue et a eu pitié de la pauvre touriste que j’étais avec mon petit chien sur le dos.

J’ai décliné car je ne savais pas moi-même exactement où je voulais aller mais j’ai trouvé très sympa.

Nous passons dans la Witte de Withstraat.

J’avais vu sur Internet que c’était une rue à voir.

Et ben ça dépend pour qui.

Moi, c’est tout ce que je déteste. Une rue bondée avec plein de bars et de la musique techno a plein tube.

Du coup, nous y passons très rapidement.

Avant d’aller prendre notre train, j’aimerais aller manger quelque chose au McDonald’s car il est déjà passé 18 heures et je n’ai aucune envie de me faire à manger au camping à 21 heures.

Du coup, me voilà à la recherche d’un Mc Donald.

Juste en face du Mc Donald, il y a cette statue que j’ai trouvé jolie.

Nous retournons à la gare prendre notre train.

J’aime bien Rotterdam mais c’est totalement différent du reste de la Hollande. Entre Rotterdam et Amsterdam, il n’y en a pas une que je préfère que l’autre, les deux sont tellement différentes.

Quand je prends mon iPhone pour savoir à quelle heure il y a un train et quel train prendre, il me met iPhone indisponible. Je n’ai pas compris pourquoi il me disait ça et j’ai eu peur d’avoir perdu toutes mes photos de vacances. Grosse frayeur.

Je l’ai récupéré à notre arrivée à Voorschoten . Ouf !

J’ai dû me débrouiller sans mon téléphone pour rentrer en train et j’avais peur qu’étant donné que Voorschoten est une petite gare, qu’elle ne soie pas notée sur le train. Mais ouf elle l’était.

Notre bicyclette nous attendait sagement là où nous l’avions posée ce matin.

Il y a un truc qui m’a toujours intriguée en Hollande, c’est ces parcs à vélo en hauteur.

Il fallait que j’essaye.

En fait, il y a le mode d’emploi à côté du parc. Il suffit de tirer le truc pour mettre le vélo dessus, le baisser, mettre le vélo dessus, le remonter et le repousser et voilà. C’est aussi simple que cela.

Il fallait que je teste mais sans mettre le vélo dessus car avec la remorque c’était de toutes façons pas possible.

Il y a un autre truc qui m’intriguait un peu plus loin alors j’ai été voir.

En fait, c’est un genre de consignes pour velo si j’ai bien compris.

Ma curiosité étant assouvie, nous voilà prêtes à reprendre la route pour rentrer au camping.

J’ai décidé de faire un petit détour pour passer dans le village de Voorschoten pour voir comment c’était joli.

Un gros avantage des déplacements à vélo c’est qu’au moins on peut se permettre de faire ça car nous n’avons pas besoin de chercher une place de parc.

Ça va trop me manquer dans quelques jours, les déplacements à vélo sur les « fietspad » hollandaise.

C’est un vrai bonheur de se déplacer à vélo ici sur de belles pistes cyclables bien séparées de la route et en plus presque tout à plat.

Et se déplacer à vélo c’est tout de même mieux que la voiture ou les transports publics .

j’adore !

En route pour le camping.

Arrivées au camping, j’allume une bougie à la citronnelle pour écrire cet article devant notre mini camping-car en espérant ne pas se faire manger par les moustiques.

Encore une bien chouette journée.