Les voyages d'Isabelle et Lolita - voyager avec son chien
25 Janvier 2020
Ce week-end nous avons posé nos valises en Haute-Savoie, dans le petit village de Bogève.
C’est grâce à mon frère et sa famille que nous sommes ici aujourd’hui car ils m’ont offert pour mes 40 ans une Dakotabox « séjour canin » qui donne droit à une nuit avec petit déjeuner pour deux personnes et un chien. Une personne et un chien ça va aussi.
Le but de notre séjour ici étant de faire des balades en raquettes, je décide de faire aujourd’hui la piste « Ajon » qui offre paraît-il une belle vue sur le lac Léman. Elle fait 4.7 km.
Je me parque au parking de la Plaine de Joux et là aucune indication de sentier raquettes.
Je vais donc demander au local de location de ski de fond et je trouve quelqu’un qui m’indique le départ du sentier raquettes qui longe un peu la route pour commencer mais rapidement il commence à monter dans les pâturages.
Le début n’est pas très bien indiqué mais ensuite ça va mieux, il suffit de suivre les piquets oranges.
Ça monte pas mal et c’est là que je me rends compte de mon piètre physique.
Au début, je me disais que 4.7 km n’était pas assez long mais là je me dit que ça va être bien assez car je n’en vois pas le bout de cette montée.
Enfin, nous arrivons à Ajon où nous avons la vue sur la mer de brouillard. Enfin, un tout petit bout de vue.
Quel bonheur d’être en dessus du brouillard !!!
Là nous faisons une petite pause assises dans la neige. Rien ne vaut un petit thé et des biscuits que j’ai emmené dans mon sac à dos.
Nous avons la possibilité de monter encore un peu jusqu’à la pointe de Miribel.
J’hésite car ça semble monter beaucoup et en haut il n’y a pas de neige et j’ai peur que le temps nous manque pour monter jusqu’en haut.
Je décide tout de même de tenter.
Tout va bien au début mis à part le fait que ça monte bien et que je n’ai pas beaucoup de physique. Lolita, à 12 ans semble en avoir plus que moi.
Tout se corse quand la neige commence à manquer. Il y a des zones de neige, des zones d’herbe et des zones de boue.
Je décide d’enlever les raquettes car dans l’herbe les raquettes ne crochent pas et c’est assez raide mais à pied la boue ça glisse et la neige ça glisse.
Je juge donc vraiment trop dangereux de continuer. En plus, étant sujette au vertige, cette pente raide m’angoisse.
Je décide tout de même de continuer, raquettes à la main, jusqu’à un petit monticule d’où j’imagine avoir une belle vue, avant de rebrousser chemin. Mais nous sommes encore assez loin de la pointe de Miribel. Tant pis on ne verra pas la vue de là haut mais notre sécurité avant tout.
Dommage, plus de thé à boire dans mon sac à dos car j’aurais bien bu quelque chose.
Petite séance photo avant de reprendre la descente.
Le début de la descente me confirme que j’ai eu raison de ne pas continuer car je glisse sur la boue et j’ai bien cru que je n’arriverais pas à m’arrêter. Ouf, plus de peur que de mal.
Lolita semble avoir beaucoup plus de facilité que moi. Je dois d’ailleurs lui demander de m’attendre.
Bon, elle est sourde mais je continue quand-même à lui parler comme avant, et ça m’énerve quand elle ne réagit pas.
Heureusement, elle ne va en général pas très loin de moi et me surveille souvent du coin de l’œil.
De retour dans la neige, je rechausse les raquettes et ça va beaucoup mieux.
Peu avant d’arriver au parking, il n’y a plus assez de neige pour continuer en raquettes donc je déchausse mes raquettes et nous finissons sur la route goudronnée. Plus facile que dans les talus boueux.
Avant de reprendre notre voiture, petit apéro chips et oasis sur une terrasse.
Il est tant maintenant de rejoindre notre gîte pour la nuit.
Mon GPS ne connaît pas l’adresse alors j’ai demandé au loueur de ski de fond en même temps que pour les pistes de raquettes et ses explications étant excellentes, je suis arrivée droit dessus.
Sur la route, nous assistons à un beau coucher de soleil.
Le propriétaire du gîte me montre ma chambre et m’annonce que le restaurant est exceptionnellement fermé ce soir car réservé pour les 60 ans d’un monsieur.
Pas de chance, moi qui avais prévu de poser mes affaires, prendre une bonne douche et aller manger une bonne tartiflette savoyarde au restaurant du gîte.
Le propriétaire du gîte me dit qu’il n’y a aucun restaurant accessible à pied donc je suis obligée de reprendre la voiture pour aller 3 km plus loin. Il me conseille 2 restaurants.
Après avoir posé mes affaires, je reprends donc la voiture et me rends au restaurant.
Arrivée devant le premier, je vois un gros panneau interdit au chien. J’essaie tout de même de rentrer et on me dit qu’il n’y a pas de problème mais quand je demande si ils font la tartiflette, il me dit non, ce soir c’est soirée burger.
Ayant vraiment envie de ma tartiflette, je décide d’aller voir au 2ème restaurant et là pour commencer je vois un gros chien traverser le parking en aboyant, voilà qui ne me rassure pas.
Je ne sais pas trop où me parquer et je décide donc de me mettre au seul endroit sans panneau interdit de se parquer ou parking privé et laisser Lolita dans la voiture le temps d’aller demander si il est possible de manger une tartiflette ici accompagné de son fidèle ami poilu.
Arrivée devant le restaurant, il y a un panneau interdit aux chiens.
Je rentre pour demander si c’est vraiment interdit et la personne me confirme, pas de chien ici. Donc le restaurant « le Mazot » à Bogève est à éviter.
C’est alors que je retourne au premier restaurant manger un burger et un tiramisu. Tant pis pour ma tartiflette savoyarde.
Il y a un mignon petit chien qui a décidé à l’abri du regard de son maître, de venir me tenir compagnie. J’étais bien gardée avec une noireaude d’un côté et un petit gris-blanc de l’autre.
Bon, quand son maître l’a vu il s’est fait gronder.
Ce soir je pense que nous allons bien dormir.