13 juin 2020 : Lac de Champfer (Champfersee) et lac de Sylvaplana

Cette nuit fut un peu difficile car j’ai eu très froid et suis donc restée éveillée une partie de la nuit à essayer de me réchauffer et à m’inquiéter pour ma petite Lolita, qui elle, dormait à points fermés donc ne semblait pas souffrir du froid.

Ce matin, le soleil est là pour réchauffer l’atmosphère et ce fut petit déjeuner au soleil. Plaisir des vacances !!!

Et quand en plus c’est avec un croissant frais et une baguette fraîche, que demander de plus !

Je décide d’aller faire une balade au bord du lac de Silvaplana aujourd’hui.

Lolita à envie de nager alors je lui envoie des bâtons.

Elle est courageuse car moi qui n’est pourtant pas frileuse j’y mettrais pas les pieds aujourd’hui.

Le lac de Sylvaplana est le paradis des kyte surfeurs. Il y en a partout.

A un moment donné il y a un pont avec un parking. Je pensais le traverser mais je vois qu’il y a un chemin qui passe dessus en longeant le lac donc je décide de le suivre.

Je pensais être toujours au bord du lac de Sylvaplana mais je m’aperçois en regardant un plan que nous sommes au bord du lac de Champfer.

Je décidé de voir si nous pouvons y faire le tour,

Sur la rive gauche, nous somme sur un large chemin piéton et cycliste pas loin de la route.

Il y a beaucoup de cyclistes.

Pour le retour par l’autre rive, un joli sentier forestier, sans cycliste.

C’est super beau et très agréable.

Je décide de laisser un peu de liberté à ma petite Lolita.

Maintenant qu’elle est sourde il est de plus en plus difficile de lui laisser de la liberté car impossible de la rappeler.

Elle me fait plaisir. Elle est en super forme. D’ailleurs, il va falloir que je me mette à la course à pied pour lui courir derrière.

Deux petits coups de stress quand tout d’un coup plus de Lolita. Et finalement je la vois revenir sur ses pas en agitant la queue semblant me dire « bon tu viens ou bien ».

Ça fait maintenant 3 jours qu’elle prend son médicament pour son insuffisance rénale et pour l’instant, elle semble avoir gardé la forme. Je ne sais pas après combien de jours viennent les effets secondaires mais j’espère vraiment qu’elle n’en aie pas.

En tous cas, j’espère qu’elle reste encore très très longtemps en forme comme ça. C’est tellement de bonheur de la voir courir comme ça, si heureuse.

Nous revenons sur le lac de Sylvaplana, de l’autre côté du pont que nous avions vu au départ.

Il y a un château.

Nous marchons jusqu’à une cascade à env. 30 minutes du pont.

Nous quittons le lac pour une courte montée. Courte heureusement car ça me suffit pour sentir les muscles déjà mis à contribution hier.

Nous redescendons sur une petite plage pour pic-niquer.

Lolita semblant vraiment bien en forme, je décide de continuer la balade le long de cette rive du lac de Sylvaplana.

C’est très joli.

Un large chemin au bord du lac qui passe juste un peu en hauteur à un moment donné.

Le seul point négatif c’est qu’il y a beaucoup de cycliste donc pas possible de laisser de la liberté à Lolita. D’ailleurs, tous les chiens croisés étaient en laisse.

Nous irons finalement jusqu’au bout du lac.

Il est impossible de faire le tour du lac car de l’autre côté il y a la route mais pas de chemin pédestre.

Nous faisons une petite pause.

Nous rebroussons chemin en reprenant le même sentier que pour l’aller.

Peu avant d’arriver au camping, il y a un vent très fort et la pluie s’invite à nouveau.

Les Kyte surfeurs s’en donne à cœur joie.

23’446 pas et 17.2 km dans les pieds et les pattes pour aujourd’hui.

Arrivées au camping, j’ai bien tenté de prendre l’apéro dehors mais la pluie devenait de plus en plus forte et nous avons dut finalement nous réfugier dans notre mini camping-car.

Et pour souper ce ne fut guère mieux car la pluie redoublant d’intensité, c’est sous le hayon de notre vieux caddy que j’ai allumé mon réchaud pour cuire des rœstis et griller des saucisses de Sylvaplana que j’ai trouvé au magasin du camping.

Une fois tout ça cuit, je referme mon hayon sans penser que la pluie s’était accumulée dessus et c’est là que je reçois la douche sur mes jeans.

Frigorifiée et trempée j’avais bien envie de dire tous les gros mots de la terre en allant manger assise sur mon lit, mon assiette sur les genoux.

Après souper, tiens la pluie s’est arrêtée.

Nous allons donc faire une petite séance photos.

De retour à notre mini camping-car, comme il ne pleut plus et qu’il n’y a plus de vent, je décide d’allumer une petite bougie pour ma grand-maman décédée hier.

Après presque une boîte d’allumette vidée, je réussis enfin à allumer cette petite bougie.

Je pose mon portable avec la photo prise lors de ses 95 ans en novembre passé à côté de la petite bougie et je pense à elle. Ma grand-maman toujours optimiste, qui prenait toujours la vie du bon côté.

Ce soir, je sors mon petit radiateur électrique que je fait tourner un moment dans notre mini camping-car avant de dormir pour réchauffer un peu notre chambre à coucher.

Mais après un moment il s’arrête et plus possible de le mettre en route. Aie je me dis, voilà qu’on va de nouveau grelotter. Mais un moment plus tard le voilà repartis. J’ai pas compris.

Si cette nuit nous avons froid, il suffira de le brancher et appuyer sur le bouton.