14 juin 2020 : Lac de Sils (Suisse)

Ce matin, départ du camping de Sylvaplana (comptez CHF 33.00 la nuit pour une personne, un chien et un bus).

Apparemment, les tiques aiment le froid car ce matin, ça a commencé par une grosse tique dans mon lit. Beurk !!!

Puis en papouillant Lolita, une tiques, deux tiques, trois tiques, quatre tiques,... Finalement, j’ai arrêté de compter mais je lui en ai enlevées plus que 10.

Du coup, avec tout ça nous avons pris du retard.

Je vais chercher le pain commandé au magasin du camping et payer le camping.

Là, gros coup de stress car on me dit que je dois partir avant 11h00 car à 11h la réception ferme et c’est eux qui doivent m’ouvrir la barrière. Il est 10h10.

Le temps de rapidement remettre notre mini camping-car en mode « route », se laver les dents et hop nous sortons du camping.

Mon petit déjeuner, c’est sur le parking que je le mangerais.

Nous reprenons la route pour Maloja, au bord du lac de Sils.

La route longe le lac de Sylvaplana puis de Sils. C’est vraiment une belle route.

C’est une toute petite route qui nous amène à notre camping en pleine nature.

Il fait très froid.

Une fois installées, nous partons faire une balade au bord du lac de Sils.

Pour commencer, un petit arrêt sur la « plage » devant le camping pour contempler le lac.

Pas question de laisser Lolita aller nager aujourd’hui, beaucoup trop froid.

Nous prenons un petit chemin qui longe le lac dans la forêt.

C’est très joli.

Je trouve que les gens sont très respectueux ici. Tous les chiens que nous avons croisés et qui étaient détachés, les propriétaires les ont rattachés ou pris au pied pour nous croiser. Je dois dire que j’apprécie beaucoup et remercie les gens qui le font car un grand chien, même très gentil, n’a pas besoin de mordre pour faire des dégâts à un petit chien. Nous en avons malheureusement fait l’expérience cet hiver avec Lolita.

Le sentier débouche sur une petite route entourée de prés où il y a des vaches.

Nous arrivons ensuite dans un petit hameau. J’ai vu par la suite sur une carte qu’il devait s’agir d’Isola.

Nous prenons un chemin de montagne qui quitte un peu le lac.

La balade est moins jolie que celle du lac de Sylvaplana car il est impossible de rester au bord du lac tout du long.

Pour notre plus grand bonheur, nous revoilà tout au bord du lac.

Juste avant d’arriver à Sils Maria, nous faisons une petite pause pic-nique.

Pas trop longue car il faut vite froid assise sur un banc.

Nous voilà arrivées à Sils Maria, ou Segl Maria, en langue locale. 
Joli petit village grison, dans lequel il vaut la peine de faire un tour.

On peut même y faire des tours en calèches.

Je vois un tea room et décide de m’y installer. Je prends une tranche de sacher torte et un chocolat chaud.

Mon chocolat chaud était bien blanc et n’avais pas beaucoup le goût de chocolat. Je n’aurais pas été contre un peu de chocolat en plus.

Lolita commence à fatiguer et moi aussi.

Je décide donc que nous rentrerons sur Maloja en bus.

On se balade encore un peu à Sils Maria et le village voisin avant de prendre le bus.

Pour prendre le bus, c’est toute une histoire.

A cause du Covid19, je ne peux pas prendre nos billets auprès du chauffeur.

Il y a une pancarte dans le bus disant qu’il faut prendre notre billet sur l’application « Fairtig » que je n’ai pas, l’application « SBB » que je n’ai pas non plus, ou sur le site des bus engadinois.

Je vais donc sur le site mais je commence à me sentir rapidement pas bien. Étant sujette aux maux de voyage, je dois éviter de lire dans un transport.

J’insiste mais je ne comprends rien. Le site est en allemand et il y a une rubrique abonnement mais je ne trouve pas où acheter mon billet.

Le bus emprunte la route qui longe le lac de Sils. C’est super beau et même que le soleil semble pointer le bout de son nez.

Arrivées à Maloja, l’arrêt de bus est à environ 30 minutes à pied du camping.

Nous entamons donc les derniers mètres de notre balade du jour.

16’892 pas et 9.5 km pour aujourd’hui.

Avant le retour à notre mini camping-car, nous faisons une petite pause sur la petite plage devant le camping où je détache un peu Lolita.

Un moment donné, elle s’était un peu éloignée et je l’ai vu chercher et partir en direction du camping. J’ai essayé de la rappeler mais comme elle est sourde et ben se fut sans succès mais heureusement j’ai couru vers elle et tout d’un coup elle m’a vue et est revenue vers moi toute contente.

Après avoir pris l’apéro au frais devant notre mini camping-car, j’ai décidé d’aller manger une pizza cuite au feu de bois au restaurant du camping.

Quand j’arrive au restaurant, c’est complet mais on me dit que je peux revenir à 20h00.

Nous allons donc un moment dans notre mini camping-car car il fait vraiment trop froid pour rester dehors.

A 20h00, quel bonheur de se mettre au chaud.

Ici, tout est mis en œuvre pour freiner l’épidémie de Covid19.

Les serveurs portent tous le masque (et certain même des gants) et il y a des stores entre chaque table.

On m’amène aussi un papier sur lequel noter la date, mon nom et mon numéro de téléphone. Le serveur me dit que c’est facultatif mais je le fais volontiers car je trouve que ça devrait être obligatoire pour pouvoir tracer les gens et les mettre en quarantaine avant qu’ils ne contamine d’autres personnes et éviter ainsi une reprise de l’épidémie.

Ma pizza Prosciutto e funghi est énorme mais comme elle est bonne.

J’étais tellement bien au chaud que j’ai décidé de prolonger le plaisir avec un petit tiramisu pour le dessert.

J’ai fait durer le plaisir le plus longtemps possible mais un moment donné il a fallu retourner au froid.

Heureusement, le radiateur est prêt à fonctionner dans notre mini camping-car.