Les voyages d'Isabelle et Lolita - voyager avec son chien
24 Juin 2020
Ce matin, un beau soleil pour nous accueillir au réveil.
Un petit déjeuner au soleil avec ma meilleure amie et du pain frais.
Sans oublier la tranche de jambon.
Quel bonheur !!!
Ce matin, c’est le ballet des camping-cars.
Ben oui, j’ai choisis un emplacement à côté des sanitaires pour l’aspect pratique mais du coup, il est aussi à côté de la borne de vidange des camping-cars.
Nous devons quitter le camping avant 11 heures.
Je me dépêche donc de plier bagage pour essayer d’avoir le temps d’aller rafraîchir ma petite Lolita à la plage.
C’est chose faite et il nous reste environ 45 minutes.
Ma pauvre Lolita est planquée sous la voiture à l’ombre et ne veut pas y sortir.
Pour le coup, je suis à deux doigts de renoncer à la plage car elle ne semble vraiment pas vouloir bouger. Et si je vais à la plage c’est uniquement pour elle. Moi, je n’aurais de toute façon pas le temps de me baigner.
Enfin délogée, je décide quand-même d’aller la rafraîchir. Je me dis que ça lui fera du bien.
Elle semble fatiguée. Mais une fois sur le chemin de la plage, la voilà devant à tirer pour y être plus vite.
Quelle chance, ce matin aucun autre chien.
Je lui lance quelques bâtons qu’elle peine à aller chercher.
Ça me fait mal au cœur car j’ai vraiment cette impression qu’elle ne vois plus bien et avec le reflet sur l’eau c’est d’autant plus compliqué. Les bâtons dans l’eau, elle ne les vois plus bien. Elle qui aimait tant ça.
C’est dure de voir vieillir sa meilleure amie.
Nous quittons le camping de Klagenfurt (comptez env. 23 euro la nuit) pour mettre le cap sur Velden an Wörthersee, au bout du lac.
En route, nous faisons quelques stops photos.
La couleur de ce lac m’impressionne tellement. On se croirait aux Caraïbes.
Nous voici à Velden am Wörthersee.
Je voulais faire un bref arrêt ici car il y a une «Seepromenade».
Mais comme partout ailleurs, la seepromenade fait environ 100 mètres, et encore, peut-être même pas, avant de laisser la place aux plages où aux résidences privées.
Nous avons même vu une plage que nous pouvons louer pour 200 euros la journée pour 10 personnes. Ça doit être un moyen de se faire de l’argent en Autriche.
A un moment donné, il y avait des boules qui faisaient miroirs.
Nous voici donc...
Nous mettons à présent le cap sur le Weissensee.
Arrivées pas loin, je vois un panneau au bord de la route « Weissensee panoramablick ».
Je décide de m’y arrêter et regarder sur le panneau jaune de tourisme pédestre si ce n’est pas loin. Car aujourd’hui, Lolita est fatiguée, alors je ne veux pas trop la faire marcher.
Il est noté 5 minutes alors je me dis « parfais et même si Lolita ne veut pas venir je peux la laisser 5 minutes dans la voiture à l’ombre le temps de prendre une ou deux photos ».
A l’ouverture du coffre, je vois une petite Lolita assise, toute motivée à sortir. Alors c’est ensemble que nous montons les quelques mètres pour aller voir la vue sur le Weissensee.
Nous continuons notre route et arrivons au bout du Weissensee.
Il y a un camping alors je vais voir à la réception si il y a une petite place pour nous.
La fille à la réception est très sympathique et me dit d’aller choisir notre place et revenir faire le Check in.
C’est un très joli camping, en pleine nature et il y a de belles places avec vue sur le lac.
La seule chose embêtante est qu’il n’y a pas de papier de toilettes aux toilettes et comme Isabelle n’a pas de tête et ben ça risque d’arriver très souvent qu’il faille faire deux aller-retour aux toilettes car le papier de toilettes a été oublié la première fois.
Je choisis donc une jolie place avec vue sur le lac.
Je vois qu’il y a un food truc qui fait des poulets grillés et je me dis que je mangerais bien un poulet grillé avec mes pâtes ce soir.
Il y a même un endroit où les chiens peuvent se baigner.
J’enfile mon costume de bain et décide d’aller me baigner avec ma petite Lolita.
Mais à nouveau, elle ne semble pas trop motivée à aller chercher ses bâtons. Je dois dire que ça m’inquiète vraiment.
Ce lac est vraiment beau.
Par contre, l’eau y est un peu fraîche mais ça fait un bien fou.
Il paraîtrait même que c’est le lac le plus pur des Alpes et qu’on pourrait y boire l’eau sans même la filtrer.
Je décide d’aller faire une petite promenade, sans aller trop loin, avant de prendre l’apéro.
Nous allons donc jusqu’à un pont.
C’est une jolie balade mais encore une fois loin du lac.
Arrivées au pont, nous faisons quelques jolies photos.
Ce lac est vraiment magnifique. C’est peut-être même le plus beau que nous ayons vus.
Nous voilà sur le chemin du retour.
Un moment, je décide de laisser un petit peu de liberté à Lolita en la détachant.
Mais Mademoiselle a décidé d’entrer dans une grange qui avait la porte entre ouverte. Heureusement, il n’y avait personne. Pas facile de laisser un peu de liberté à un chien sourd,
Arrivées au camping, c’est l’heure de l’apéro.
Un apéro au soleil, avec ma meilleure amie, face à ce magnifique lac, que demander de plus.
Ma pauvre petite Lolita semble bien fatiguée. Ça sent la fin des vacances.
Elle dormait tellement fort qu’elle ne m’a même pas entendu préparer sa gamelle et la lui poser à côté d’elle. Elle a eut une bonne surprise à son réveil.
Vers 19h30, je décide d’aller voir si je peux avoir un poulet rôti.
Mais voilà, il n’est plus là le vendeur de poulet rôtis.
Tant pis, se sera pâtes au thon.
En fin de journée, j’ai laissé ma petite Lolita roupiller devant notre mini camping-car que je ne perdais pas de vue, pour aller prendre quelques belles photos.
J’adore photographier de beaux paysages. J’aurais dut être photographe.
Avec les lacs, chaque fois que la luminosité du ciel change, le lac paraît différent. C’est magnifique.
J’ai aussi fait un petit massage à ma petite Lolita qui le mérite tellement.
Puis j’ai écrit mes cartes postale. Mieux vaut tard que jamais.
Mais vers 21h00, mes cartes postales sur ma table de camping, qui a décidé de s’inviter ? La pluie.
Ce fut donc branle bas de combat. Rentrer les cartes. Rentrer petite Lolita. Rentrer mes appareils électriques en train de charger.
Ouf, tout fut rapidement à l’abris.
Ça n’a pas duré très longtemps mais juste pour nous embêter.