Les voyages d'Isabelle et Lolita - voyager avec son chien
10 Juin 2021
Aujourd’hui, réveil à 7h45.
Il ne fait pas très beau. C’est très nuageux et à un moment donné il y a même un léger crachin breton.
Nous devons prendre le bateau pour l’île d’Ouessant à 9h45 au Conquet et nous devons y être 30 minutes avant pour prendre les billets.
C’est un peu le stress. Le temps de donner les médicaments à Lolita, de lui donner sa gamelle, vite me préparer un truc à manger sur le chemin, me laver les dents et il faut compter 30 minutes de marche jusqu’au port, plus pour un petit loulou de presque 14 ans.
En plus, Lolita n’est pas motivée à marcher. Je me retrouve donc avec une tartine de Nutella dans une main et un chien sous l’autre bras pour me mettre en route pour le port.
Ouf, nous arrivons au port à l’heure. Ma pauvre petite Lolita n’en peut plus. Je l’ai stressée ma pauvre puce.
Pour prendre mon billet je me suis vite rendue compte que les gens ne sont pas très disciplinés ici. Je laisse un mètre de distance avec celui de devant mais du coup deux personnes me passent devant.
Dans la queue pour monter à bord, c’est même quelqu’un de la compagnie qui me demande d’avancer juste derrière celui qui me précède.
A bord, il y a énormément de monde. Il n’est pas question pour moi de prendre un risque supplémentaire en allant à l’intérieur alors je décide de voyager debout à l’extérieur.
Il y a tellement de monde que nous voyageons épaules contre épaules, voilà qui ne me rassure pas. Heureusement que le masque est obligatoire.
Nous voici prêtes à prendre la mer.
Le trajet est très beau malgré que c’est très nuageux.
On voit le phare de St-Mathieu au loin, puis celui de Kermorvan.
Hier soir, depuis le camping, je voyais la lueur de 2 phares. Je pense que c’était ces deux là.
Plus on approche de l’île de Molène, où le bateau fait escale, plus il y a de petits îlots. L’archipel de Molène. C’est très beau.
Puis en arrivant à Ouessant, c’est le phare du Stiff qui nous accueille.
Nous voilà donc bien arrivées sur l’île d’Ouessant.
Pour parcourir l’ile tout en reposant ma petite Lolita, j’ai réservé un vélo et une remorque auprès d’un loueur de vélos.
Nous allons donc prendre possession de celui qui sera notre compagnon de route pour aujourd’hui.
J’ai décidé qu’il s’appellera Gaston, notre beau vélo vert.
Lolita adopte tout de suite sa place dans la carriole.
Je me suis vite rendue compte qu’à Ouessant il y a beaucoup, mais alors vraiment beaucoup de faux plats et que notre journée avec Gaston n’allait pas être de tout repos pour moi.
Je commence par pousser le vélo jusqu’au dessus de la montée, depuis le loueur de vélo.
Une fois en haut, j’enfourche mon beau vélo vert. Aie, le vélo c’est comme les voitures, conduire un vélo qu’on ne connaît pas demande un temps d’adaptation. En tout cas pour moi qui suis pas vraiment habile avec ces engins.
Une fois Gaston bien en main, nous voilà sur la route en direction du phare du Stiff.
Mais voilà, comme je le disais, Ouessant a beaucoup de faux plats et Gaston me semble particulièrement lourd. Donc rapidement, je me retrouve à côté du vélo à le pousser.
Il est bien confortable ce vélo mais il me semble aussi bien lourd.
Celle qui a la belle vie c’est Lolita. Je l’entends presque me dire « plus vite plus vite ».
Nous voilà donc, non sans peine, au pied du phare du Stiff.
Nous continuons notre route par les petites routes, jusqu’à Lampaul, le principal village de l’île.
Nous rencontrons plein d’amis, poules, coqs, chevaux et moutons.
J’avais bien envie de chanter à tue-tête « à bicyclettes… » mais je ne voulais quand-même pas faire peur aux pauvres Ouessanais (je ne sais pas si on dit comme ça).
Arrivées à Lampaul, je cherche une boulangerie pour acheter un sandwich à aller manger au bord de la mer et aussi des toilettes.
Il y a une jolie église.
Une fois mon sandwich dans mon sac, nous continuons notre route en direction de la pointe de Pern.
Peu avant d’y arriver, je rencontre une très gentille dame qui voyage aussi seule. Elle vient de Strasbourg.
Nous parlons un bon moment ensemble et finissons même par manger ensemble sur la pointe, avec la vue sur le phare de la jument et le phare de Nividic.
Une jolie rencontre.
Et regardez mon tout petit sandwich jambon beurre.
Nous nous baladons encore un peu dans ce coin pour prendre quelques photos avant d’aller reprendre notre Gaston pour poursuivre notre route.
Nous reprenons la route en direction du phare de Créac’h.
Le soleil a décidé de venir nous rendre visite. Il fait vite chaud quand il est là.
D’ailleurs, il n’a pas été là très longtemps mais je sens ce soir que j’ai pris un joli coup de soleil.
J’aurais dut écouter le loueur de vélo qui m’avait dit de mettre de la crème même si c’est nuageux, car ce soir je me suis fait peur en me regardant dans la glace, on dirait une écrevisse.
A un moment donné, je vois plein de monde autour d’un pré.
Je m’arrête sur la route et regarde vaguement ce qu’il s’y passe.
Il sont en train de tondre des moutons, à l’ancienne, aux ciseaux.
Je ne m’attarde pas.
Nous continuons notre route et passons devant un moulin.
Nous voilà arrivées au phare de Créac’h.
Je pense qu’il doit être très beau sans échafaudage.
Nous faisons une toute petite balade photos. La vue est magnifique.
J’ai vu un joli oiseau avec un bec rouge, je me suis demandée ce que c’est.
Ce rocher m’a fait penser à un cochon. Pas vous ?
Bon il est déjà 15h30 et notre bateau part à 17h00 alors il faut qu’on prenne la direction du port maintenant.
Le retour est difficile, je n’ai plus de jambes et pousse régulièrement le vélo. Aaaarf, j’ai vraiment un piètre physique.
Pendant ce temps, il y en a une qui roupille dans sa carriole.
Il est temps de faire nos adieux à Gaston.
Merci pour cette belle balade.
Nous allons maintenant reprendre notre bateau et dire au revoir à cette jolie île d’Ouessant.
Cette fois-ci, c’est assise par-terre que je voyagerais.
A peine à bord, j’ai un gros coup de pompe. Je pose ma tête sur mon sac et ferme les yeux. Je ne suis pas sure d’avoir dormis mais en tous cas, ça m’a fait du bien.
De retour au Conquet, j’ai décidé de repartir à la recherche de moules frites.
Nous traversons le village qui a l’air bien joli avec ses maisons en pierres.
Et devinez quoi ?
J’ai trouvé des moules-frites.
J’ai décidé de me faire plaisir ce soir et je vois une entrée « terrine aux trois poissons » alors je me suis dis « allons-y, soyons fous ».
Et ben ce fut délicieux !
Suivis de moules à la crème-frites et d’un tiramisus pour le dessert.
Ils ont mis une épice spéciale dans les moules qui donnait un petit goût particulier mais je ne sais pas ce qu’était cette épice.
Je dois dire que je préfère sans cette épice mais c’était bon quand-même.
Nous reprenons le chemin du camping.
Je suis épuisée ce soir, je pense que je vais bien dormir.
Tout d’un coup, j’entends quelqu’un siffler. Je m’arrête. Je trouve ça très joli.
Je vois un monsieur sur la passerelle que nous devons traverser en train de siffler et faire des gestes avec les bras comme si il menait une chorale. Je pense qu’il doit s’entraîner.
J’adore ! C’est vraiment joli de l’entendre.
Lolita semble motivée à aller en direction de la plage vers le camping alors nous y prenons le chemin.
Mais elle s’arrête avant d’être à la plage alors nous faisons demi-tour. A bientôt 14 ans, c’est elle qui décide.
Voilà une bien jolie journée mais épuisante alors nous allons aller nous coucher et rendez-vous demain pour de nouvelles aventures.