11 juin 2021 : île de Molène (France)

Bon et ben je ne sais pas si ça vous ai déjà arrivé mais je crois que je me suis pris un coup de soleil sur les oreilles hier. C’est bien un endroit où je n’aurais jamais pensé mettre de la crème solaire.

Aujourd’hui, à nouveau réveil à 7h45.

C’est le même bateau que celui d’hier qui va nous emmener à l’île de Molène à 9h45.

Le temps de donner les médicaments et la gamelle à Lolita, me brosser les dents, remplir les gourdes, nous voilà sur le départ pour le port du Conquet.

Hier, je me suis acheté un croissant et un pain au chocolat dans une boulangerie pour manger sur le chemin aujourd’hui.

Pour éviter de fatiguer Lolita, je la mets dans son sac à dos pour aller au port depuis le camping.

Me voilà donc en route, mon chien sur le dos et un pain au chocolat, un croissant et un jus d’orange dans les mains.

Il ne fait pas très beau et il y a beaucoup de brouillard.

Nous embarquons à bord de notre bateau de 9h45 et comme hier, trouver une place à l’extérieur relève du parcours du combattant. 

Nous voyagerons donc assises sur les escaliers.

A peine assise, voilà déjà un coup de pompe qui arrive. Je ferme un moment les yeux.

La mer est un petit peu plus agitée aujourd’hui que hier et je commence à n’être pas très bien. Je suis malheureusement sujette aux maux de transport.

Je décide de quitter mes escaliers et monter pour voir si je peux voir un peu la vue.

Il y a le zodiac de la gendarmerie nautic qui nous suis depuis le Conquet. Je me demande pour quelle raison.

Je ne vois pas grand chose de vue avec le brouillard.

Je rêve de voir des dauphins et des phoques. Il paraît qu’il y en a dans le coin. Mais je n’en verrais pas.

Arrivées sur l’île de Molène, un brouillard à couper au couteau.

Je me suis demandée ce que nous allions faire ici en 7 heures de temps.

J’ai bien essayé de souffler très fort mais non, rien à faire, le brouillard restait.

Je vois un panneau « tour de l’île env. 1h ».

Et ben voilà par quoi nous allons commencer.

On s’engage sur le sentier côtier.

Il n’y a pas beaucoup de vue à cause du brouillard mais il y a quelque chose de magique sur cette île, comme si le temps s’est arrêté.

Marcher sur ce sentier côtier seules au monde avec juste le champ des oiseaux, la nature et les bonnes odeurs de la mer et des fleurs, c’est apaisant.

Le bonheur à l’état pur.

Je viendrais bien faire du télétravail sur cette île, plusieurs mois par année.

Nous croisons une espèce de container en bois pour mettre les déchets retrouvés sur la plage.

J’ai trouvé l’idée originale.

Il y a du brouillard mais il fait bon chaud et je dois rapidement enlever ma veste.

Nous marchons un petit bout puis faisons une pause, seules au monde, en pleine nature. 

Je m’appuie contre mon sac et ferme un moment les yeux. Ça fait du bien.

Le paradis !

Nous reprenons notre sentier côtier.

C’est vraiment joli et apaisant.

il y a même une faible brume qui vient nous rafraîchir un peu. Je ne sais pas si c’est le brouillard ou un léger crachin breton.

Un moment donné, ma petite Lolita veut absolument aller sur la plage de  galet. Je la suis pour lui faire plaisir et je vois un petit carré de sable alors je me dis que ça lui fera peut-être plaisir de jouer un peu.

C’est partis pour une toute petite séance jeu. En laisse, car les chiens doivent être attachés sur l’île.

Nous continuons notre tour de l’île.

Nous passons devant une friterie où ils font de la saucisse de Molène.

Comme j’aime bien goûter les spécialités, je décide de goutter cette fameuse saucisse.

J’ai regardé sur internet ce que cette saucisse avait de spécial. Sa particularité est son fumage aux algues.

Elle à un goût très particulier mais c’était très bon.

A la friterie, il y avait un chat gris qui faisait la tournée des tables et quand quelqu’un partait en laissant dans son assiette, le voilà sur la table à finir les restes. Je n’ai pas eu l’honneur de sa visite car il avait peur de Lolita.

En repartant, Lolita avait très envie d’aller sur la petite plage juste devant alors nous y sommes allées.

Je n’ai pas résisté à l’envie de prendre un bain de pieds dans cette eau limpide.

J’enlève donc mes chaussures que je laisse sur la plage.

Je rencontre une gentille dame qui va se baigner. Je lui dis qu’elle est courageuse car le bain de pieds fait du bien mais c’est très froid.

On commence à parler. Elle me dit que l’eau est à 14-15 degrés. Elle habite dans le Finistère sud donc pas très loin.

Quand tout d’un coup, je regarde plus loin et vois ma pauvre chaussure flotter gaiment sur l’eau, comme un bateau.

Ben oui, j’avais oublié que la marée  montait et du coup, elle a emport ma pauvre chaussure qui était posée sur la plage.

Nous avons ensuite fait un petit tour à l’intérieur des terres.

C’est aussi très joli.

En regardant l’intérieur de l’église, j’ai vu qu’il y avait un oiseau qui volait à l’intérieur.

Nous retrouvons le sentier côtier et bouclons notre tour de l’île de Molène.

Comme il nous reste environ une heure jusqu’au bateau, je décide d’aller m’asseoir sur un rocher, loin du monde, seule avec ma petite Lolita, face à la mer.

On est trop bien ici, seules au monde, à respirer l’air marin.

J’ai toujours l’espoir que le brouillard disparaisse et laisse apparaître une belle vue.

Juste au moment de partir, j’ai d’ailleurs l’impression que ça se découvre.

Mais fausse alerte.

Il est tant d’aller embarquer dans notre bateau et de dire au revoir à cette charmante petite île de Molène .

En arrivant, je me demandais ce que nous allions bien pouvoir faire ici presque 7 heures de temps.

Mais finalement, ces 7 heures sont passées super vite sur cette petite île si paisible où le temps semble s’être arrêté.

Si vous êtes dans la région peu de temps et ne pouvez faire qu’une chose, à mon avis, la chose à voir, c’est cette petite île de Molène.

C’est à nouveau assises par-terre que nous avons voyagé. Avec quelques moments debout pour prendre des photos.

Ce brouillard nous a vraiment accompagné du matin au soir aujourd’hui.

Maintenant, il ne nous reste plus qu’à faire notre marche jusqu’au camping.

Je suis complètement HS. Je crois que mes jambes me font encore sentir le vélo à Ouessant hier. Le retour au camping fut difficile pour moi, plus que pour ma petite Lolita.

Après notre petit apéro, ce fut spaghettis tomate basilic au menu pour moi.

Tout ça sous un léger crachin breton.

Pendant que je soupe, ma petite Lolita fait une sieste bien à l’abri et au chaud dans son lit.

Voilà une bien jolie journée qui se termine.