19 juin 2021 : cap de la chèvre et anse de St-Nicolas en bateau

Ce matin, réveil tout en douceur.

J’adore me réveiller et sentir ma petite poilue contre moi.

Hier soir, mon voisin de camping est venu me demander si je pouvais éviter de claquer ma porte coulissante quand je vais aux toilettes pendant la nuit, car ça résonne dans sa caravane.

Le problème, c’est que je ne peux pas fermer ma porte coulissante sans la claquer. C’est le gros problème des portes coulissantes, c’est que ça fait du bruit.

D’ailleurs, je me demande si ma prochaine voiture, je ne devrais pas l’acheter avec les portes à battants à l’arrière à la place du haillon. Ça me permettrait d’y rentrer et sortir sans bruit par l’arrière. Dommage, j’avais vu un magnifique caddy d’occasion vert il n’y a pas longtemps mais je ne m’y suis pas intéressée, précisément car il n’avait pas de haillon.

Bref, j’ai donc décidé que je pousserais juste ma porte pour que Lolita ne puisse pas s’enfuir, mais sans la fermer hermétiquement.

Il ne pleut pas donc ça ne pose pas de problème et je n’espère quand-même pas me faire braquer dans un camping.

Mais voilà, lorsque je me lève pour aller aux toilettes, je reviens et je tire ma porte contre, en essayant de tirer le plus possible afin qu’elle ne s’ouvre pas toute seule. A ce moment là, j’entends le bruit du verrouillage et vois le verrou descendre (mes autres portes sont verrouillées).

Je me suis dis, bon c’est pas grave, il faut juste pas que je sorte sans mes clés et ferme la porte, car là je serais enfermée dehors. Je me suis dis que je la déverrouillerais en même temps que les autres portes le matin.

Mais ce matin, je me lève, vais aux toilettes en laissant Lolita dans la voiture. J’ai put sortir sans problème étant donné que la porte n’était pas fermée. En partant, je m’appuie contre la portière pour qu’elle soie le plus fermée et qu’elle ne s’ouvre pas, laissant ma petite Lolita sortir.

De retour à ma voiture, impossible d’ouvrir la porte. Le fait de m’être appuyée contre avait suffit pour la verrouiller, même si elle n’était pas fermée.

Heureusement, j’avais pris mes clés. J’ouvre avec la télécommande. Toutes les autres portes s’ouvrent, sauf celle-ci qui reste désespérément bloquée, verrouillée mais qu’à moitié fermée.

J’essaie de pousser, de tirer, d’actionner la poignée mais rien à faire. Je rentre par une autre portière, escaladant mon lit, pour essayer de l’ouvrir depuis dedans mais elle ne veut rien savoir.

Le garage VW le plus proche est à Brest, soit à une heure de route.

Et puis, on est samedi et je ne sais pas si les garages sont ouverts le samedi en France.

Bon et ben de toute façon, je ne vais pas prendre l’autoroute alors je roulerais avec ma porte qu’à moitié fermée et peut-être ça la débloquera . Et sinon, j’irais dans un garage lundi.

Bon, le problème par contre, c’est qu’ils annoncent de la pluie alors il faudra que je protège pour qu’il ne pleuve pas dans la voiture.

Bref, je pars donc avec ma porte entre-ouverte.

Aujourd’hui, je voulais que ma petite Lolita se repose en peu, car nous avons pas mal marché ces deux derniers jours, et demain c’est une excursion à l’île de Sein qui est au programme, alors j’aimerais qu’elle soie en pleine forme.

Je me suis donc dis qu’on ferait un tour en bateau.

Mais ils annoncent de la pluie et je me demande si ça vaut la peine de faire ce tour aujourd’hui. J’hésite.

Finalement, je décide de nous réserver un tour en bateau à l’anse de Saint-Nicolas et le cap de la Chèvre, avec les vedettes sirènes, au départ de Morgat, à 14 heures. Ça me coûte 24 euros pour moi et 5 euros pour Lolita.

Arrivées à Morgat, ma portière se débloque enfin et je peux ouvrir et fermer ma voiture. Ouf !!!

A peine installées dans notre bateau, qu’une faible pluie s’invite. Mais rien de bien méchant. D’ailleurs, elle ne dure pas longtemps.

Arrivées à bord, on nous dis que nous allons naviguer dans une toute nouvelle navette, qui quand elle prend de la vitesse, un coussin d’air se gonfle, ce qui lui permet d’aller plus vite et consommer moins de carburant.

Bon et ben moi je n’ai pas besoin d’aller vite. Me voilà pas rassurée. Moi qui déteste la vitesse.

Il nous dit aussi que si lors de l’accélération quelqu’un se sent pas bien, qu’il n’hésite pas à lever le bras et il ralentira. Bon et ben peut-être que je devrais lever le bras tout de suite.

On naviguera a maximum 20 noeuds, qui correspond à 40 km/h.

C’est très joli !

Et finalement, ça va pas encore trop vite.

Nous arrivons dans l’anse de Saint-Nicolat.

C’est très joli !

Il y a plein de grottes.

Il nous parle aussi des goélands et des cormorans.

C’est très intéressant.

Il nous dit que les cormorans, ce sont les oiseaux noirs, flottent très mal dans l’eau, donc quand ils sont dans l’eau, on voit que leur tête qui ressort.

Dès leur sortie de l’eau, ils ouvrent grand leurs ailes, pour les sécher.

Il nous dit aussi qu’ici, il y a deux sortes de goélands. Le goéland argenté, qui a les ailes grises et le goéland marin qui a les ailes noirs. Le goéland argenté est plus fréquent.

Nous avons même vu des tous jeunes goélands (6ème photo).

Nous arrivons au cap de la chèvre, tout au bout de la pointe et naviguons en mer d’iroise.

Il nous dit que nous allons sentir qu’on est en mer et plus en baie de Douarnenez, protégé par le cap de la chèvre.

Heureusement, la mer est calme. Mais en effet, on sens qu’il y a quand-même plus de vagues.

Lors du retour, on ralentis vers l’anse de l’île vierge, qui a été élu comme une des plus belles plages.

Malheureusement, depuis que c’est devenu une des plus belles plages, elle a attiré beaucoup trop de monde ce qui l’a fragilisée. Du coup, maintenant, son accès est interdit.

C’était une très chouette balade en bateau.

De retour sur la terre ferme, nous avons juste pris le sentier côtier jusqu’à la pointe du Kador et le fort pour admirer la vue.

Il a commencé à bien pleuvoir.

C’était très beau !

Mais ici, attention aux chenilles processionnaires. Il y a des panneaux partout.

De retour au camping, il pleuvait beaucoup.

J’ai hésité d’aller à nouveau chercher un menu à l’emporter au camping mais j’avais trop envie de spaghettis bolognaises.

Et j’ai eu de la chance, la pluie a cessé pour me permettre de me faire mes spaghettis bolognaises.

J’ai rarement mal à la tête, mais aujourd’hui, j’ai un mal de tête qui vient, qui passe et qui revient.

Après souper, petite séance jeu sur la plage, avant d’aller pendre une douche et se coucher.

Suis fatiguée et demain il faut se lever pour embarquer à l’île de Sein, alors au lit tôt ce soir. Avant le soleil, car le soleil c’est un couche tard ici.

A Camaret, il y a des concerts ce soir, alors on entends la musique jusqu’au camping.