13 septembre 2021 : Valle Verzasca

Ce matin, quelqu’un a voulu me joindre sur mon portable un peu avant 10 heures et c’est ça qui m’a réveillé. 

En général, mon portable est toujours en mode avion quand je dors mais ces temps-ci je fais beaucoup d’insomnies et parfois vais faire des recherches sur internet pendant mes insomnies et c’est ce qui c’est passé cette nuit et j’ai oublié ensuite de remettre mon portable en mode avion.

Aujourd’hui, encore un beau soleil dans le ciel.

En allant au petit shop du camping, bonne nouvelle, il y a un petit surplus de pains pour moi, de quoi déjeuner et me faire des sandwiches pour notre excursion du jour.

Je demande aussi à la réception si ici il existe une carte d’hôte qui donne des réductions sur les transports ou loisirs. Il me dis que oui, c’est possible d’en avoir une si je le désire. Je demande donc ma carte d’hôte qui me donne droit au bus gratuit et des réductions sur les bateaux ou à la Suisse en miniature.

Je me dis que j’ai drôlement bien choisis notre place car nous sommes à l’ombre le matin et le soir, ce qui nous permets de ne pas avoir trop chaud.

Ce matin, la tente d’en face s’en va, ce qui nous permets d’avoir une belle vue sur le lac. Avec la tente, nous avions tout de même un petit bout de vue sur le lac.

Mais malheureusement, ce ne fut pas très long la belle vue car rapidement un énorme camping-car vient remplacer la tente et nous n’avons même plus un petit bout de vue. Nous n’avons plus aucune vue.

Après avoir goûté un bout de fromage acheté au Gothard avec un peu de pain, il est tant de goûter le salami pour m’en faire des sandwiches pour mettre dans le sac à dos.

Et ben tant le fromage que le salami sont bien bons.

Ce qui est bien dommage c’est que je n’ai pas de parfait et il y en a pas au shop du camping.

Notre excursion du jour est prévue au Valle Verzasca, lieu incontournable quand on vient au Tessin.

Je mets donc notre mini camping-car en mode route et nous voilà parties.

Je dois bien avouer que je n’imaginais pas ça comme ça. J’imaginais une balade à pied le long de la rivière. Mais le Valle Verzasca fait une vingtaine de kilomètres donc c’est plutôt en voiture qu’il se fait. Je vais apprendre ça à notre première halte au barrage.

Je vois un panneau Valle Verzasca et un parking. Pensant que c’est là que démarre notre marche, je me parque (ouf, reste juste une petite place pour nous).

Puis, je me rends compte qu’il n’y a pas grand chose à faire ici et surtout que ça ne ressemble pas aux photos qui circulent du Valle Verzasca.

Je laisse Lolita dans la voiture avec le coffre ouvert, le temps de faire un rapide repérage.

Il y a un barrage et sur le barrage il y a quelque chose que je me demandais si c’est pour faire du saut à l’élastique. Peut-être bien. Ce qui est sure c’est que je ne serais pas leur cliente car dans le genre pas téméraire, je pense que je détiens la palme.

Bref, il y a une boutique avec un point information alors je décide d’y aller pour demander en gros qu’est-ce le Valle Verzasca et que sommes-nous sensées y faire.

Je trouve un plan qui ne répond pas vraiment à mes questions.

Je demande à la dame à la caisse si elle parle français. Ouf, elle parle français. Du coup je lui dis que je suis perdue et lui demande des explications sur le Valle Verzasca. Elle me dit qu’il fait une vingtaine de kilomètres et qu’en effet il se fait plutôt en voiture avec des arrêts aux différents parkings qui coûtent CHF 2.00 de l’heure. Il y a la possibilité d’acheter une carte de parking pour la journée à CHF 10.00. Étant donné qu’il est déjà passé midi, je décide de ne pas prendre cette carte de parking et de payer chaque parking individuellement.

Elle me dit aussi que le pont qu’on voit sur toutes les photos est à Lavertezzo, donc c’est en gros là-bas où c’est le plus important de s’arrêter.

Bon, je prends tout de même quelques petites photos ici et vais retrouver ma petite Lolita pour un bout de chemin en voiture.

Je me parque un peu avant Lavertezzo et me demande si nous pouvons faire un bout de chemin à pied depuis ici jusqu’à Lavertezzo, car j’aimerais quand-même bien marcher un peu aujourd’hui.

J’hésite longtemps, car il y a juste des panneaux tourismes pédestres mais je ne sais absolument pas à quelle distance nous sommes de Lavertezzo.

Bon et ben finalement je décide de tenter. D’autant plus que trouver une place de parc proche du fameux pont risque de s’avérer compliqué. Déjà qu’ici j’ai eu la grande chance que quelqu’un parte quand j’arrive.

Pour commencer, nous traversons un pont.

Puis nous montons quelques marches et traversons de petits hameaux fort jolis. Ća semble bizarre que des gens puissent habiter ici, isolés de tout.

Puis nous voilà dans la forêt.

C’est un peu dommage car nous n’avons aucune vue.

Et les chemins ne sont pas très agréables. Je manque de me tordre la cheville presque à chaque pas.

Nous apercevons enfin ce fameux pont.

Et nous trouvons même un endroit pour descendre jusqu’à l’eau sans que ce soie trop téméraire, pour une petite baignade.

J’ai mon costume de bain dans le sac à dos mais d’abord je commence par tremper les pieds.

Petite Lolita est toute contente et hop la voilà déjà dans l’eau en train de nager sans que je ne lui aie rien lancé. Elle a chaud ma pupuce.

Pas question de la détacher car il y a beaucoup de courant et elle n’arriverait pas à revenir toute seule.

Il y a un autre petit chien tout mignon. Et lui, il nous a fait une belle frayeur, enfin, surtout à sa maîtresse car il était détaché, et tout d’un coup  il a sauté là où il n’avait pas son fond et s’est fait emporté par le courant à une vitesse que sa maîtresse a juste eu le temps de lui sauter dessus dans l’eau pour le rattraper. Ouf, plus de peur que de mal.

Quand à moi, j’ai décidé que le costume de bain resterait dans le sac car j’ai bien cru que mes pieds gelaient et ça me faisait tellement mal que j’ai dû monter sur le premier rocher que j’ai trouvé pour les mettre à l’abri. Et suis pourtant pas frileuse.

Lolita a nagé deux fois puis ne voulait plus entendre parler d’aller dans l’eau, même tremper les pattes. Je crois qu’elle a aussi trouvé un peu froid ou alors c’est le courant qui l’a angoissée.

Il y a des gens qui sautent depuis le pont. Et ben moi ils me donnent le vertige rien que de les voir.

Je décide que c’est le lieu idéal pour le pic-nique que je sors du sac.

Avant de partir d’ici, je vais juste refaire un petit bain de pieds et voir si Lolita veut se rafraîchir ou pas. Mais non, il n’y a rien à faire, elle reste perchée sur ses rochers.

Je décide d’aller prendre quelques photos avec le pont, juste un peu plus loin, avant de remonter.

Bon et ben remontons pour aller quand-même marcher sur ce fameux pont.

Et ben j’ai pas aimé du tout marcher sur ce pont.

Les bords sont tellement bas que ça me donne le vertige. D’ailleurs, je voulais faire un selfie avec Lolita mais je n’en ai pas été capable. J’avais l’impression que si je le faisais on allait toutes les deux tomber dans le vide.

En tous cas, ceux qui sautent dans l’eau depuis ce pont, ils sont sacrément courageux, car moi, je n’ai même pas osé regarder en bas.

J’ai décidé de continuer un petit bout notre balade.

Nous avons été jusqu’à un petit point de vue avant de faire demi-tour.

Sur le chemin du retour, j’avais super soif et j’ai décidé de m’arrêter sur une terrasse pour boire un coca.

J’ai appris quelques mots d’italiens. Maintenant, je peux aller boire un coca au Tessin. « Bonjourno » « uno Coca-Cola » « Grazie ». Je me suis dis qu’il me manque « s’il vous plaît ».

Il y avait de beaux tournesols sur les tables.

Maintenant, entamons le retour.

Nous reprenons la voiture et je décide d’aller jusqu’au bout et faire des stops photos en redescendons.

Jusqu’au bout, c’est à dire jusqu’à Sonogno.

Je dois dire que j’en avais un peu marre de conduire et j’ai faillis rebrousser chemin avant.

Mais finalement, nous y voila.

Sonogno est un village sans voiture. Il y a un parking à l’entrée du village.

Je décide de me parquer et d’aller jeter un coup d’œil à ce petit village qui semble charmant.

Et en effet, ça vaut la peine de s’y arrêter.

Avec ces vieilles maisons en pierres bien fleuries, c’est vraiment très joli.

Nous reprenons la voiture et redescendons.

Je fais un premier stop à Frasco, où il y a une belle cascade.

Puis vers Lavertezzo pour prendre en photo une belle vue du village.

Plus loin, je vois une magnifique vue sur le lac du barrage, le lago di Vogorno. Mais impossible de s’arrêter pour prendre une photo.

Quand je trouve où m’arrêter, c’est déjà trop tard et il y a des maisons devant.

Nous rentrons au camping pour un petit apéro bien mérité.

Et là je me dis que le camping-car qui est arrivé ce matin, me bouche bien la vue.

Et en plus, ils se sont mis dos à moi donc je ne vois pas les gens et moi c’est ce que j’aime au camping, voir du monde .

Ce soir, ce sera spaghettis bolognaises au repas.

Et tout ça préparé sous l’œil vigilant de ma meilleure amie.

On mangera sous l’auvent ce soir. Déjà pour être à l’abri des vilains moustiques pouvant transmettre la leishmaniose à ma meilleure amie et ensuite car il commence déjà à faire nuit et sous l’auvent nous avons une lumière.

C’est l’avantage de faire plusieurs jours au même endroit et monter l’auvent, c’est que je peux y installer une ampoule électrique que mon papa m’a fabriqué. Merci papa.

Ma lampe solaire est du plus bel effet.

La soirée, nous l’avons passée sous l’auvent.

Pour ma part, à écrire cet article et pour ma petite Lolita, après avoir fait 10 fois le tour de l’auvent pour voir si éventuellement je n’aurais pas laissé un truc à manger traîner, elle a fait une petite sieste.

Bon ben maintenant, il serait bien d’aller faire la vaisselle et se laver ainsi que sortir une dernière fois petite Lolita avant la nuit.

A 22 heures, je dirais que c’est peut-être le moment d’aller faire la vaisselle.

Encore de bien belles aventures aujourd’hui avec ma fidèle compagne.