16 septembre 2021 : Ascona

Ce matin, le soleil est revenu.

En allant chercher le pain, ma petite Lolita voulait absolument aller au lac.

C’est magnifique le lac, le matin, après une nuit de pluie.

Enfin, le matin c’est un bien grand mot étant donné que nous nous sommes réveillées à 10 heures. A 2 heures du matin, je n’avais toujours pas réussis à fermer l’œil mais quand mes yeux se sont enfin fermés, j’ai réussis à dormir d’une traite, jusqu’à 10 heures.

Petit déjeuner au soleil, devant l’auvent ce matin.

Le bonheur !

C’est une petite visite d’Ascona qui est prévue aujourd’hui.

Pour ça, nous allons prendre le bus, qui nous emmène au centre d’Ascona.

Nous descendons à l’arrêt Ascona Centro.

Même si mes connaissances d’italien sont médiocres, je me suis dis que Centro devait vouloir dire centre.

C’est très joli avec toutes ces petites ruelles.

Nous arrivons au bord du lac et commençons par rafraîchir poilue.

Sur les quais, il y a des restaurants tout du long.

On voit que c’est une petite ville touristique.

Je décide de m’arrêter dans l’un d’eux pour boire un coca et manger un tiramisu.

J’ai vraiment de la peine avec l’italien. « Ein coca cola… Euh non uno coca cola und uno tiramisu ».

Décidément, les langues étrangères c’est pas mon fort.

Je n’ai pas pris le pic-nique aujourd’hui.

Il y a un petit canard qui a compris où trouver à manger.

Bon et ben une chose qui me pose problème avec ce pass sanitaire c’est que je n’ai plus accès aux toilettes quand je m’arrête sur la terrasse d’un restaurant. Et moi qui ai toujours besoin d’aller aux toilettes et ben ce n’est pas pratique.

Ici, il y a aussi un petit train touristique alors je me dis que ça pourrais être chouette d’y faire un tour, histoire de ne rien manquer des curiosités de ce petit village.

Il est 15h30 alors que le prochain départ est prévu à 16 heures.

Nous faisons encore un petit tour par ici avant d’aller embarquer dans notre petit train.

C’est très joli.

Il y a une balançoire pendue à un arbre qui est prise d’assaut et que j’ai bien envie d’aller essayer.

Et la voilà qu’elle est libre.

Alors c’est chose faite.

Nous embarquons dans notre petit train à 15h50.

Deux couples y embarquent peu après nous.

Mais à 16 heures, personne a l’horizon pour conduire ce petit train.

Je me rends compte que sur le panneau, il est noté départ à 15h, 16h, 17h mais que sur la pendule indiquant le prochain départ, les aiguilles sont sur 17 heures.

Et ben zut alors si il part qu’à 17h00 car comme il commence à pleuvoir, on risque bien de ne plus être là à 17 heures.

Le temps de lâcher la laisse de ma petite Lolita 3 secondes et la voilà 3 rangées plus loin en train de chercher à manger. Elle n’est pas croyable et moi j’étais très fâchée. Heureusement, il n’y avait personne dans le train.

Finalement, ouf, voilà la conductrice du train qui arrive.

En route pour une balade en petit train.

Nous avons de la chance car il a pas mal plut quand nous étions sur le train mais il ne pleut presque plus à notre descente du train.

Après ça, nous faisons encore une petite balade à Ascona et quelques petites photos.

Il y a un de ces trucs rouges où il est écrit « grand tour » et avec lequel on peu prendre des photos.

Je remarque qu’il y a un QR code que j’essaie de scanner et en fait il est possible d’avoir sur internet un passeport avec tous les endroits où nous avons été.

Je me suis donc inscrite. Ce qui est dommage c’est qu‘apparemment je ne peux pas mettre ceux que j’ai déjà fait car nous en avons déjà fait plusieurs avec ma petite Lolita.

Il nous en reste beaucoup à faire alors nous allons y travailler. Ça va devenir nos buts d’excursion. 

Nous faisons encore un petit tour sur les quais avant de partir à la recherche d’un arrêt de bus.

Nous embarquons dans le bus en direction de la gare de Tenero.

Dans le bus, il y a une dame qui vient vers moi et me demande de quelle race est Lolita. C’est fou mais j’ai l’impression que beaucoup de tessinois parle assez bien français. Elle voudrait bien un chien comme Lolita.

En arrivant à Tenero, oulà, des trombes d’eau, accompagnées d’éclairs et de tonnerre.

Nous attendons un moment à l’abri pour voir si ça se calme, mais sans succès, les trombes d’eau continuent de tomber. Et nous avons 15 minutes de marche jusqu’au camping.

Bon et ben un moment donné il faut bien y aller. On va pas passer la nuit au passage sous voie de la gare.

Je prends ma petite Lolita dans les bras et m’engage sous la pluie.

Rapidement, me voilà détrempée jusqu’au slip. Je crois que j’ai dut dire tous les gros mots de la terre.

Petit répit lors d’un passage sous la route.

Mais c’est de courte durée car il faut ressortir de l’autre côté.

Hop, ma petite puce dans mes bras, nous voilà reparties. Il y a d’énormes gouilles et des rigoles sur la route.

Je me demande d’ailleurs comment je vais retrouver le camping. Peut-être qu’il faudra que je mette des palmes à notre vieux caddy.

Enfin, nous voilà au camping.

Je lance presque ma petite Lolita sous l’auvent et la rejoins.

Nous sommes trempées jusqu’aux os et ce qui m’inquiète c’est que rien ne va sécher au camping. Mes vêtements, je pourrais les essorer. Et les chaussures on en parle même pas.

Ce soir, c’est décidé, ce sera une pizza bien à l’abri sur la terrasse du restaurant du camping.

Mais avant, je vais commencer par une bonne douche et mettre des habits secs.

Tout d’abord, je pars à la recherche de mes bottes de pluie qui sont quelque part au fond de mon vieux caddy. Sauf qu’il faut enlever tout ce qui est devant et se glisser sous le lit  pour les trouver.

C’est là que je suis contente que mon caddy aie un gros haillon pour être à l’abri. Mais encore faut-il penser qu’il y a de l’eau qui s’est accumulée dessus tant qu’il était ouvert, car j’avais oublié ce détail et quand je l’ai refermé et ben j’ai pris une douche. Enfin, de toute façon, je ne pouvais pas être plus mouillée que je l’étais déjà.

En temps normal, je prends le minimum de chose avec moi à la douche et reviens avec le linge autour de la taille.

Mais aujourd’hui, c’est un peu différent. Je pars habillée comme je suis avec mes baskets détrempées et ma veste pareil et emporte avec moi des habits secs dans un cornet en plastique pour ne pas les mouiller en cours de route, mes pantalons de pluie, une autre veste de pluie et mes bottes de pluie. Une vraie expédition !

Une douche au camping ne m’a jamais fait autant plaisir qu’aujourd’hui.

Et enfiler des habits secs, quel bonheur !

Sauf que la douche c’est terminée dans la nuit car la lumière s’est éteinte. Je me disais que j’étais contente de ne pas être limitée pour mon temps de douche ici mais je n’avais pas pensé à la lumière qui ne reste pas longtemps allumée si personne ne rentre dans les sanitaires.

Bon et ben maintenant, reste à trouver un endroit pour faire sécher mes vêtement, même si je sais qu’ils ne sécheront pas.

Du coup, mon auvent s’est transformé en buanderie et le vari kennel à Lolita en étendage de linges. Ma chaise et mon sac également.

Bon, le chien a eu à manger, a été séché et à changé de manteau.

La patronne est propre, a des habits secs qui sont maintenant protégés contre la pluie.

Alors en route pour le restaurant du camping.

Heureusement que les emplacements sont un peu en hauteur et pas plats. Sinon, mon vieux caddy aurait besoin de palmes.

Se sera une pizza Rivabella. Tomates, mozzarella, ail, crevettes et rucola. Très bonne !

Par contre, pour le dessert, j’ai pris un café glacé et il n’était pas terrible. Il y avait des glaçons dans la glace.

Avant d’aller se coucher, on a été voir les lumières sur le lac.

c’était très beau !

Voilà encore une bien chouette journée.