5 mai 2022 : Leiden

Petit réveil tout en douceur.

Hier soir, en rentrant, j’ai mis les tulipes dans leur nouveau vase. Mais les pauvres, elles n’ont pas l’air trop en forme.

Voilà le petit boulanger qui arrive avec sa clochette.

Je vais donc le trouver.

Il y a un truc qui me fait envie depuis le début. Mais pour déjeuner ce n’est pas l’idéal mais aujourd’hui j’ai décidé de goutter.

Encore un truc testé et approuvé.

Aujourd’hui, il fait chaud.

Je pourrais presque sortir les shorts mais ne soyons tout de même pas trop fous, commençons par les pantacourts.

Je décide de m’occuper de mes pauvres tulipes en coupant leurs feuilles pour qu’elles respirent mieux.

Elles sont belles quand elles s’ouvrent, ça doit être une variété spéciale.

2ème étape, aller à la réception du camping pour demander si ils ont un outil à me prêter pour resserrer mon guidon de vélo.

Mais comment vais-je bien pouvoir demander ça en anglais ?

Bon et ben encore une fois Google traduction vient à ma rescousse mais pour resserrer il me sort un mot imprononçable et pour guidon je doute de sa traduction. Outil se dit tool et ben ça je le savais mais je l’avais juste oublié.

Je prends une photo de l’endroit où resserrer mon guidon puis me dirige à la réception, mon téléphone à la main pour montrer la photo.

J’arrive à la réception et dis « I have a problem with my bike. do you have à tool for… puis là je montre la photo… resserrer ça ».

Et miracle, elle a compris ce que je voulais et me sort une grosse boîte à outil de dessous le comptoir. D’abord, elle a essayé de voir avec moi ce qui pouvait correspondre, puis finalement, elle m’a dit de prendre la boite et voir ce qui convient.

Me voilà donc avec une boîte à outil dans les mains. Ce n’est pas habituel pour moi.

J’essaie différents outils qui ne me sont d’aucune utilité mais rapidement je trouve exactement ce qu’il me faut et je resserre le guidon de mon vélo.

Voilà une bonne chose de faire. J’espère que maintenant, il ne va plus se desserrer.

Bon, maintenant que je me suis occupée des tulipes, du vélo, passons au programme du jour qui a changé bon nombres de fois.

D’abord je pensais aller à La Haye, puis à Delft, puis finalement c’est Leiden qui est au programme car c’est ce qui est le plus proche.

Je pensais y aller en voiture, c’est à un peu plus de 30 minutes. Mais mon vélo réparé, je me suis dis soyons écologique et pédalons 2 kilomètres pour prendre le bus.

Je décide donc d’enfourcher mon vélo et partir prendre le bus à la force de mes mollets.

Avant de partir, je me rends compte que mes tulipes se sentent déjà mieux.

Je regarde sur mon application plan s’il y a une route plus rapide pour aller à Noordwijk Kerhout que celle que nous avions pris lorsque nous avions fait la piste cyclable des tulipes.

Je vois qu’il y a une route qui passe à travers.

C’est très jolis d’ailleurs. Il y a un champ de tulipes puis des chevaux se baladant dans leur pré.

Nous passons vers le champ de tulipes vers lequel nous avions pris de superbes photos mardi. Et ben il n’en reste presque plus rien. C’est fou comme ça peut changer en 3 jours.

Nous arrivons rapidement à Noordwijk Kerhout et trouvons rapidement l’arrêt de bus.

Je cadenasse le vélo et la remorque à Lolita à une barrière. Je mets ma petite Lolita dans son sac et nous voilà prêtes à prendre le bus pour Leiden.

Le trajet en bus fut un peu difficile. Soufrant de maux de transports, j’étais vraiment pas bien.

Et le trajet dure quand-même environ 45 minutes.

Et ben j’étais contente d’arriver à Leiden.

Tellement contente d’ailleurs que je me suis trompée d’arrêt pour descendre du bus. Nous sommes descendues un arrêt trop tôt. Je me demandais pourquoi les autres ne descendaient pas étant donné que ça devait être le terminus et ben j’ai vite compris.

Nous nous sommes retrouvées du faux côté de la gare.

Je sors mon plan mais je dois dire que je ne sais pas trop dans quel sens le tenir alors je suis un peu perdue. J’ai un sens de l’orientation désastreux.

J’ai voulu sortir ma petite Lolita de son sac mais elle n’en avait aucune envie. Elle semble toute fatiguée ma petite choupette alors on fait un câlin et elle reste dans son sac pour commencer la visite de Leiden.

Enfin, commencer la visite, pour ça il faut déjà que je trouve le centre ville.

J’ai voulu traverser la gare car à mon avis le centre ville est de l’autre côté de la gare.

Mais voilà, ici on ne traverse pas la gare sans un billet de train car il y a à l’entrée, des tourniquets qu’on ne peut franchir qu’avec un titre de transport.

Me voilà bien embêtée. En plus, je vois un panneau centrum qui va à la gare.

Bon et ben finalement, j’arrive à contourner la gare par la grande route.

Les parkings à vélos hollandais me surprennent toujours.

A peine arrivées, nous voyons un beau moulin au bord du canal.

J’ai vu sur internet que Leiden serait la ville après Amsterdam qui possède le plus de canaux. C’est ce qui m’a donné envie d’y aller.

J’ai aussi vu qu’on peut faire des tours en bateau mouche ici et ça me tenterai bien.

Alors, je repère sur mon plan où ça se passe et y vais.

Ça tombe bien, il y a un bateau qui part à 14 heures et c’est 13h50. Alors je prends mon billet et m’assure que ma petite Lolita (toujours dans son sac d’ailleurs) soie acceptée.

En route pour une jolie balade apaisante sur les canaux de Leiden.

La seule chose qui est dommage c’est que l’audioguide en français ne fonctionne pas. Je me suis battu un moment avec avant de laisser tomber.

Nous passons à côté de petites péniches et je me dis que j’habiterais bien ici. Je ferais bien du télétravail ici face au canal.

Nous passons aussi à côté de gros bateaux et je me demande comment ils sont arrivés là car certains ponts se lève mais d’autres pas et sont très bas.

De retour sur la terre ferme, j’ai essayé de suivre le parcours touristique noté sur la carte.

C’est très joli !

J’adore ces villes pleines de canaux.

Nous passons dans une petite rue adorable. Et sur cette petite rue, je vois quatres petites tables rondes entre deux petits arbustes devant un petit tea room si on peut dire ça comme ça, qui semble très cosy.

Et il y a une pancarte qui indique « Apple pie home made ».

C’est 16 heures et je n’ai pas dîné alors une Apple pie pour les quatres heures dans ce joli endroit me dirait bien.

Mais voilà, il y a déjà une dame et sa fille qui occupe deux tables et un couple les deux autres tables.

C’est noté qu’on peut aussi emporter. Ça m’embête bien car l’endroit est tellement joli.

Il y a juste en face un banc, je décide d’attacher Lolita ici pour aller me chercher une apple pie.

La dame me demande si je veux manger ici dehors sur une petite table. Je dis que si c’est possible volontiers.

Elle demande à la dame et sa fille de se mettre les deux sur la même table pour libérer une table pour moi. Mais la dame n’était pas contente car je ne sais pas si c’est elle ou sa fille qui est allergique aux poils de chiens alors ça ne l’arrange pas d’avoir un chien à côté.

Alors elle demande au couple de se mettre les deux à la même table pour me libérer une table. Mais ils veulent rester à l’ombre. Par contre ça ne les dérange pas si je viens m’asseoir en face d’eux.

Je me retrouve donc attablée avec un couple d’allemand de la région de Francfort. On a essayé de parler un peu en anglais mais malheureusement mon niveau d’anglais ne m’a pas permis d’aller bien loin dans la discussion.

Mon apple pie home made et ma limonade sont bien bons pour mes quatres heures. Et en plus en charmante compagnie dans un charmant endroit.

Nous continuons notre tour de ville mais nous arrêtons de suivre le chemin touristique indiqué sur la carte, car au rythme où nous allons il va nous falloir trois jours, et il est déjà 17 heures. C’est fou comme le temps passe vite.

C’est très joli !

Nous nous dirigeons vers la gare pour aller prendre notre bus.

Cette fois-ci, du bon côté de la gare.

Arrivées vers la gare routière, je me rends compte qu’il y a un nombre incalculable de bus et d’arrêt de bus.

Quand je suis vers les horaires, je vois un monsieur aveugle, avec sa canne blanche, qui se cogne au panneau des horaires. Il me fait trop mal au cœur. Si c’était chez moi, je lui aurait proposé mon aide mais là on ne se comprendrais de toute façon pas. Ça m’a brisé le cœur.

Je regarde l’horaire de mon bus et vois qu’il y en a un dans cinq minutes. Quelle chance !

Mais aussi quel stress car les arrêts sont numérotés par des lettres mais je ne trouve à nulle part à quel arrêt je dois prendre le bus 57.

Je le vois au loin mon bus mais à quel arrêt il va venir nous prendre, mystère…

Je décide de demander à deux filles qui attendent aussi et elles me disent qu’elles attendent aussi le bus 57 mais qu’elles ont le même problème que moi, elles ne savent pas où l’attendre.

Ouf, il arrive juste à l’arrêt d’à côté donc on a le temps d’aller le prendre.

Le trajet retour se passe un peu mieux qu’à l’aller. Je suis moins pas bien mais je suis tout de même contente d’arriver à notre arrêt et de quitter le bus.

Nous retrouvons notre vélo qui nous attend patiemment.

Il ne me reste plus qu’à le décadenasser, y mettre ma petite Lolita et mon sac dans la remorque et pédaler quelques minutes pour le retour au camping.

Arrivées au camping, je vois mes petites tulipes qui ont repris du poil de la bête. Ça me fait plaisir !!!

Ne sont-elles pas magnifiques ???

Voilà un apéro bien mérité après cette longue journée.

Je réfléchis toujours à ce que je fais demain. Est-ce que je me dirige vers le nord et la mer des Waden ? Est-ce que je reste encore un peu ici ? J’aimerais encore faire Delft et Rotherdam dans le coin, mais depuis ici ce n’ai pas très pratique alors je me dis que je le ferais sur le retour, juste avant de quitter la Hollande en trouvant un camping dans un coin plus stratégique.

Cela dit, demain j’aurais plus envie de profiter de la mer avec une belle balade sur la plage plutôt que crapahuter dans une ville.

Lolita aurait bien besoin d’un jour de repos et en plus ils annoncent de la pluie, voilà pourquoi je me dis que c’est l’occasion de faire de la voiture pour monter au nord mais j’ai aussi un peu peur de partir d’ici et me retrouver vers une plage interdite aux chiens.

Quitte à revenir ici pour la fin des vacances car le dernier jour avant de quitter la Hollande, je tiens à faire une grande balade sur la plage avec ma petite Lolita, donc le jeudi 19 mai c’est balade sur la plage et rien d’autre.

Je sais, c’est bête de déjà penser au dernier jour maintenant alors qu’il nous reste encore deux semaines. Mais c’est vrai que ce soir je me sens un peu déprimée car déjà une semaine de passée, une semaine qui a passé tellement vite et j’espère tant vivre encore tellement de belles aventures à la mer avec ma petite Lolita, la voir courir si heureuse sur la plage, se rouler dans le sable.

J’ai tellement peur de la perdre… Quel intérêt il y aurait à partir en vacances sans elles ? Quel plaisir j’y trouverais ?
Et puis parfois je me dis que c’est comme si ma petite Lolita me rassure. C’est sure qu’il y a plein de choses que je ne ferais pas si elle n’étais pas là.
La plus belle chose qui me soie arrivée dans ma vie c’est de la rencontrer.

Je l’aime tellement ma petite Lolita… Même si parfois je ne me trouve pas très sympa avec elle, notamment quand je la stress alors qu’elle va sur ses 15 ans ou que je m’énerve car elle ne veut pas poser pour une photo. Ma pauvre petite puce…

Bref, chassons les idées noires et profitons de nos vacances que nous avons tellement de chance de passer toutes les deux.

Et de belles balades sur la plage toutes les deux, il y en aura encore plein.