7 septembre 2020 : Cap gris nez et GR 120 (France)

Une bonne nouvelle pour commencer la journée ça fait du bien.

Devinez ce que j’ai emmené dans mes bagages ????

... Un pèse-personne...

Lolita ne doit absolument pas reperdre du poids et j’ai des portions de rations ménagères jusqu’à mardi matin, ensuite elle mangera ce que je trouve sur ma route ou alors des boites ou croquettes rénales. J’ai donc peur de mal adapter la quantité et qu’elle reperde du poids.

Et ce matin, la balance indique 7.9 kg, ce qui veut dire qu’elle se rapproche de son poids de forme de 8.2 kg. Voilà la bonne nouvelle. J’espère que ça va continuer sur cette voie.

Pour aujourd’hui, j’ai prévu de laisser notre vieux mini camping-car au repos et d’aller à pied par le GR 120 au cap gris nez ou au cap blanc nez.

Mais tout d’abord un passage à l’office du tourisme pour avoir un plan du GR 120 et voir un peu quoi faire dans la région.

Là, on m’apprends que pour aller à pied à l’un des deux caps et ben il faut se lever bien plus tôt. Comme on dit « l’avenir appartient à ceux qui se lève tôt ». Nous, ce matin, c’était 10 heures.

En effet, le GR 120 passe sur la plage et donc pour y aller il faut impérativement surveiller l’horaire des marées. Sinon, c’est à la nage qu’on va y aller et je ne donne pas chère de notre peau.

Pour aujourd’hui et toute la semaine d’ailleurs, nous devons être de retour à Wissant à 14h30 au plus tard. Ce qui veut dire que nous devons faire un peu plus de 12 km (aller-retour) avant 14h30.

Une autre possibilité est de faire l’aller à pied et le retour en bus. C’est d’ailleurs l’option que je choisis pour un de ces prochains jours, probablement demain car pour aujourd’hui c’est de toute façon bien trop tard même pour un aller simple.

Nous retournons donc au camping dans le but de prendre la voiture jusqu’au cap gris nez et ensuite prendre le GR 120 qui passe sur les falaises en direction de Boulogne.

Nous arrivons au cap gris nez et là je vois que le masque est obligatoire sur le site. Le bronzage vacances va être magnifique cette année mais l’avantage c’est qu’on a pas besoin de sourire sur les photos.

Cela dit, je préfère ça que de nous empêcher de voyager.

Beaucoup n’ont pas mis leur masque mais moi je le met. Si on peut éviter de chopper le Covid ou de le transmettre avec ces simples mesures, je suis pour. Et puis, il faut respecter les directives du pays qui nous accueille, c’est la moindre des choses.

C’est donc mon masque sur le nez que nous commençons notre visite.

Nous faisons d’abord quelques belvédères.

Aaaah la mer... Comme elle est belle... On y voit aussi les côtes anglaises. 

Il y a quelques années, nous y étions de l’autre côté de la manche avec ma meilleure amie, à rouler à gauche, manger des fish and chips et parler mon anglais plus qu’approximatif. De bons souvenirs.

Une fois les quelques belvédères fait, nous nous apprêtons à prendre le GR 120 en direction d’Audresselles.

Ma petite Lolita semble très fatiguée, ce qui m’inquiète car nous n’avons pas fait grand chose les deux derniers jours donc je ne comprends pas la raison de sa fatigue soudaine. La bonne nouvelle de ce matin laisse place à l’inquiétude.

Elle ne veut plus marcher donc je décide de la prendre dans le sac à dos. Heureusement, j’avais prévu et ai pris le sac à dos dans lequel je peux l’y installer.

Mais avant, je dois lui donner sa pâtée avec son médicament sensé capter les toxines urémiques que je dois lui donner en milieu de journée.

Je crois que je dois être trop sensible mais le regard des autres, les remarques, me blessent et me font mal. 

Pendant qu’elle mangeais sa pâtée, les gens nous passaient à côté en rigolant, en faisant des commentaires désobligeants. J’ai eu envie de réagir et de leur dire que ce n’est pas par plaisir, ni parce que c’est un chien pourris gâtés, que je sers de la pâtée à ma chienne au milieu du site de gris nez. Si je pourrais m’en passer non seulement ça me faciliterait la vie et surtout elle ne serait pas malade. Je n’ai pas réagis, j’ai laissé les gens à leurs commentaires. Moi je sais pourquoi je le fais et c’est ce qui compte.

Au départ du sentier du GR 120, il est noté que le sentier est fermé à cause du danger d’éboulement. J’hésite puis renonce. Si je vois « danger » moi, j’ai tous mes sens en éveilles et pas question de prendre le moindre risque.

Je me dis qu’ils ont dut prévoir une déviation. Je cherche mais ne trouve pas. Je vois plein de gens prendre tout de même le GR 120 apparemment fermé.

Je réfléchis puis finalement je fais comme les autres et prends ce sentier, mon chien sur le dos.

Je me dis que je vais aller jusqu’à « Cran Poulet ». Mais j’ai beau marcher longtemps, ma meilleure amie sur mon dos, je ne vois pas le panneau « Cran Poulet ». Je me suis finalement dis que j’avais du le louper. Je fait donc demi tour.

Nous arrivons à une petite plage de galets où je décide de voir si ma meilleure amie ne veut pas descendre de son sac pour se dégourdir un peu les pattes.

Je la sors de son sac où elle semblait bien installée et la pose sur ses quatres pattes.

La voilà sur cette petite plage de galet à se balader, se rouler par-terre et jouer un peu.

Bien décidée à ne pas la remettre dans son sac, nous repartons toutes les deux en marchant en direction de notre point de départ. Je me sens plus légère.

Au début, elle marche bien et est même devant moi mais elle finis par recommencer à bloquer. Je me dis que la voiture n’étant plus très loin, elle peut quand même marcher jusqu’au bout.

Je vois des gens s’approcher du bord des falaises pour avoir la meilleure photo ou le meilleur spot pour une pause, et ça justement sur le sentier où il y a un risque d’éboulement. Ils me donnent froid dans le dos. Cela dit, si je ne la retenait pas, ma petite Lolita irait bien aussi titiller le bord des falaises.

Et soudain, un magnifique spectacle juste là en contrebas des falaises. 

Des phoques s’amusant dans la mer agitée. Ou peut-être aussi se nourrissant. 

Bref, je ne sais ce qui les amenais là mais ils étaient là et c’est ça qui compte. Magnifique !!!

Après être restées immobiles un bon moment à les observer, nous continuons notre chemin jusqu’à la voiture et retour au camping.

Un gros point négatif de ce camping c’est les douches. Ici, pas question de se doucher quand on veut, les horaires sont 8h00-12h00 et 17h00-19h00. Moi qui aime bien aller me doucher avant de me coucher et ben c’est raté. Et en plus, elles sont vraiment bizarres, il y a une ficelle à tirer pour faire couler l’eau mais dès qu’on ne la tire plus et ben l’eau s’arrête donc la douche se fait avec une main sur la ficelle.

Enfin, c’est l’heure de l’apéro. Moment sacré des vacances.

Il fait assez froid ce soir et ma puce grelotte alors je lui mets son petit manteau.

Ça souffle pas mal et je me demande comment je vais faire pour cuire mes spaghettis bolognese prévus pour souper.

C’est bien ce qu’il me semblait, c’est compliqué. Je fais par-vent avec ma chaise mais ça ne change pas grand chose, jusqu’à ce que je me rende compte que ma bonbonne de gaz est vide.

Avec une nouvelle bonbonne de gaz, voilà mes spaghettis prêts en un temps record.

Ce soir, nous avions de la compagnie quand j’étais assise sur un banc devant la réception du camping pour profiter du wifi pour écrire ce blog.

Je n’ai pas essayé de l’embrasser, il était bien trop mignon comme il était là.